Actuellement les instances européennes examinent un projet de directive anti-tabac. Les sept millions de vapoteurs (c’est le nom donné aux utilisateurs de la cigarette électronique), s’insurgent contre ce projet et vont essayer de bloquer l’assimilation de l’e-cigarette à un produit pharmaceutique.
Le texte européen prévoit d’harmoniser les règlementations en vigueur en soumettant à une règlementation relative aux médicaments tous les produits contenant de la nicotine.
Une telle mesure bloquerait l’essor des fabriquant de l’e-cigarette. En effet le financement nécessaire pour mettre la cigarette électronique aux normes de fabrication équivalentes à un produit pharmaceutique serait très important et très lourd à mettre en place.
Le projet européen viserait à supprimer les arômes du liquide utilisé dans l’e-cigarette. Cette suppression enlèverait l’attractivité du produit et les consommateurs risqueraient donc de revenir au tabac.
Constantinos Farsalinos, chercheur grec qui se mobilise dans la campagne »sauvons la e-cigarette », déclare que les éléments connus indiquent que les effets négatifs sont significativement moins importants que ceux des cigarettes à fumer mais encore inconnus sur le long terme. Il précise lors du congrès européen de cardiologie, que la cigarette électronique n’est pas nocive sur le flux sanguin et montre l’absence de taux de monoxyde de carbone dans le sang, contrairement à la cigarette de tabac classique.
C’est une étude néo-zélandaise qui démontre que l’e-cigarette serait aussi efficace que le patch pour le sevrage tabagique Cette étude précise même qu’elle fidéliserait mieux les anciens fumeurs de cigarettes classiques.
Un nombre de plus en plus important d’analyse est favorable à la cigarette électronique. ‘The lancet’, journal médical britannique, suggère l’utilisation de l’e-cigarette, pendant une période de six mois, en remplacement du patch à la nicotine.
Un test pratiqué sur treize semaines démontre que 7,3 % des fumeurs de cigarettes électroniques ont cessé complètement de fumer du tabac contre 5,8 % ayant eu un patch anti nicotine. Ce test a démontré aussi la fidélisation des vapoteurs de le-cigarette, un tiers des personnes testés a continué à l’utiliser après l’essai. Le professeur Bullen précise « Nos résultats ne montrent pas de différence très nette entre e-cigarettes et patchs pour l’arrêt mais il semble bien que les cigarettes électroniques soient plus efficaces pour aider les fumeurs à réduire leur consommation. »