Le 10 décembre 2014, se tenait à Paris le Symposium annuel de l’Union Nationale des Industries du Bricolage et du jardinage (Unibal). L’occasion pour l’organisme de présenter les résultats de l’étude sur « le bricoleur 2.0 », menée en collaboration avec le Crédoc (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie).
Les magasins de bricolage à l’heure du digital
Dans une société en complète mutation, les entreprises doivent constamment suivre ces transformations ou anticiper leurs impacts de ces transformations pour continuer à répondre aux besoins des consommateurs. Dans ce contexte, Unibal, l’Union Nationale des Industries du Bricolage et du jardinage accompagne ses adhérents dans la compréhension de ces enjeux majeurs pour l’avenir et les soutient dans la création de plus de valeur. Le Symposium annuel du 10 décembre, organisé à Paris, s’est bien posé au coeur de cette problématique. Elle a permis aux professionnels du secteur d’éclairer la filière du bricolage sur les impacts du développement du digital dans la conduite des stratégies d’entreprises. Unibail a ainsi conduit une étude consommateurs réalisée et présentée en avant-première par le Credoc. Elle a convié des experts nationaux et internationaux du digital.
Les chiffres clés révélés par l’étude
Les données recueillies via cette étude en disent beaucoup sur les nouveaux comportements des consommateurs à l’ère du digital. Ainsi, si le magasin « physique » reste la première source de renseignements (34%) pour les bricoleurs réguliers, les bricoleurs sont 57 % à chercher des informations sur le Net. Celles-ci se font par majoritairement par le nom de l’article (54 % des cas), par le type de projet (31 %), par la marque (19 %), par le distributeur (11 %). Par ailleurs, 10 % des bricoleurs internautes achètent sur le Net, sachant qu’un bricoleur sur dix possède un Smartphone. Il l’utilise essentiellement pour rechercher des informations en magasin (54 %), pour trouver des informations techniques sur les produits (40 %), pour vérifier les stocks du magasin (17 %), pour négocier avec un vendeur (7%). Enfin, selon l’étude du Crédoc, sur les douze dernier mois, le net a capté 6 % des dépenses de bricolage soit environ 1,5 milliard d’euros alors que les magasins en ont recueillis 69 % soit 18,3 milliards d’euros.
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