Ouvrir une franchise avec un associé, comment faire ?

  • Créé le : 05/01/2021
  • Modifé le : 04/01/2021

Vous souhaitez ouvrir une franchise avec un associé ? Avant de vous lancer, réfléchissez bien ! En effet, la création d’une entreprise à plusieurs implique de prendre des précautions, dans l’hypothèse ou les choses se passent mal ! Explications.

Ouvrir une franchise avec un associé, comment faire ?

Vous avez en projet d’ouvrir une franchise et vous hésitez sur l’opportunité de vous associer ? Avant de partir à la recherche d’un associé, vous devez vous poser les bonnes questions :

Ouvrir une franchise avec un associé, pour quoi faire ?

Deux principales raisons nécessitent de chercher un associé dans le cadre de la création d’une entreprise :

  • des finances un peu justes : quand le projet de création d’entreprise nécessite de gros apports en capitaux, il est parfois difficile de réunir les fonds seul. Dans ce cas, la recherche d’un partenaire financier peut être une bonne solution. Ce partenaire peut être le cas échéant un parent ou un ami dans le cadre d’une opération de love money, ou un finançeur en dehors de la sphère privée qui souhaite investir dans une nouvelle activité ;
  • des compétences / connaissances un peu justes : parfois, l’association avec un partenaire pour créer une entreprise s’appuie sur la complémentarité des compétences. Vous êtes un bon technicien mais pas un bon gestionnaire, ou inversement ? Un associé peut venir compléter judicieusement votre profil !

Avec qui s’associer ?

La création d’une entreprise à plusieurs nécessite de bien connaître et cerner le profil des associés. Dans la très grande majorité des cas, l’associé sera soit un conjoint, un parent ou un ami, ou tout du moins quelqu’un de votre entourage proche. L’associé peut aussi être un investisseur pur et dur qui croit en votre projet et en espère des dividendes intéressantes. L’associé peut aussi, plus rarement toutefois, être la personne à qui vous achetez une entreprise en franchise.

Quel rôle des associés ? Quelle répartition des parts de la société ?

Une fois que vous cernez mieux le profil de votre associé, vous pouvez passer à l’étape suivante, à savoir définir les rôles de chacun et définir le poids décisionnel de chaque associé.
Ces rôles vont bien évidemment dépendre du degré d’implication de vos associés. En effet, certains associés (parents, amis), n’ont bien souvent pas l’envie ni le temps de s’impliquer dans la gestion au quotidien de l’entreprise. Ils vous font confiance et ce sera donc à vous seul de décider de tout, ou presque ! Vous détiendrez ainsi logiquement la majorité des parts de l’entreprise.
Quand l’associé est choisi pour ses compétences complémentaires, il voudra s’impliquer. La répartition des rôles et des parts sera donc plus fonctionnelle et stratégique.
Enfin, quand l’associé est uniquement un finançeur, son rôle va se limiter à l’apport de démarrage, voire ensuite à des compléments de financements. Il pourra donner son avis sur des options stratégiques de développement, mais il ne doit pas être décisionnaire et donc ne doit pas être majoritaire au capital de l’entreprise.

Quelle forme juridique prendre ?

La répartition des rôles de chacun influe le plus souvent sur le choix du statut de l’entreprise. Sachant que plusieurs associés vont abonder au capital, l’entreprise sera forcément une société. Quelles sont les options ?

  • La société à responsabilité limitée (SARL) : c’est la solution la plus classique pour limiter les risques. Les parts de la société sont réparties entre les associés au prorata de leurs apports. Le gérant a tout pouvoir de décision.
  • La société par actions simplifiées (SAS) : ce statut est de plus en plus utilisé pour créer une entreprise. Il a pour avantage sa grande flexibilité et un statut protecteur pour le gérant qui est assimilé salarié. Le nombre d’associés est illimité. Chacun est responsable à la hauteur de ses apports ;
  • La société anonyme (SA) : plus lourde au quotidien, la SA se destine plus à des projets de grandes envergures avec un grand nombre d’associés. Il existe deux modes de gestion possible : avec un conseil d’administration et un directeur général, ou avec un directoire et un conseil de surveillance.

Quel que soit le statut juridique adopté, il est important que les statuts de la société prévoient et anticipent la sortie des associés. Des clauses de précautions peuvent être ajoutées pour limiter les envies de prise de pouvoir par des associés minoritaires.

Lire aussi : Quel statut juridique prendre pour ouvrir une franchise ?

Quelle rémunération des associés ?

Vous avez défini le profil de vos associés, défini les rôles de chacun, et le statut juridique de l’entreprise ? Une grande question est encore à régler : Quelle est la rémunération de chacun ? Dans la majorité des cas, les associés touchent des dividendes au prorata de leurs investissements dans le capital social. Quand la structure est une SAS, le gérant peut prétendre à un salaire.

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