Le VIGI-SHOPPER
Comme son nom le laisse présager, ce consommateur cherche à s’assurer que les marques sont sincères dans leur communication et que les informations qu’elles véhiculent reflètent bien le produit ou le service tout cela avec une forme d’approche directe. Pas de grand discours ou trop d’infos sur les emballages mais suffisant. Acheter doit être simple, rapide et surtout dans la confiance. Le VIGI-SHOPPER est adepte des applications smartphone pour en savoir plus sur la marque et sur le lieu de vente la possibilité de sonder un fruit pour savoir s’il est vraiment bio. Il a besoin d’être rassuré.
Le SLOW-SHOPPER
IL est un fan des circuits courts et des petits producteurs : il croit dans le commerce de proximité, veut préserver l’économie locale et l’environnement à son niveau de consommation. Ce n’est en aucun cas un militant mais veut transformer son acte d’achat en moment de sérénité. Il est adepte de l’épicerie en vrac, de boutiques sans musique bruyante et à dimension humaine. Il a le temps et veut maitriser son acte d’achat.
Le SOCIAL-SHOPPER
Etre connecté avant tout, le SOCIAL-SHOPPER se raconte et veut faire partager ses actes du quotidien et donc jusqu’ à ses achats à sa communauté. Il cherche toutes les infos sur les produits qu’il achète et fait partager son expérience de shopper. Il a acquis ainsi une connaissance de quasi professionnel sur des articles qu’il veut acquérir et dont il cherche sur le net tout ce qui va le conforter dans sa démarche de consommateur. C’est un partageur qui se met en scène et qui a besoin d’être reconnu.
L’EMO-SHOPPER
acheter doit être un moment de plaisir intense. La consommation n’est plus une nécessité mais une recherche de joie intense qui le sort de son quotidien. Il cherche à être étonné par une marque et sa façon d’approcher le client : regarder une video et pouvoir acheter la tenue du héros, que la marque lui réponde de façon personnalisée comme trouver via un « perfect match » la voiture qui lui correspond, retrouver la même musique dans le magasin que sur le web, bref se sentir reconnu.
L’ALTER-SHOPPER
Il est pour les circuits alternatifs et pour le faire soi-même. L’acte d’achat relève d’une nécessité et non d’un plaisir. C’est donc un shopper à attirer sur la fonctionnalité et la praticité des articles pour qui la marque n’est pas un plus. Il soutient l’artisanat et le commerce de quartier, fait des achats en dehors des circuits classiques. .
Comment ces profils se répartissent dans la population française ?
EQUIPMAG a demandé à l’agence Opinionway via Soon Soon soon de faire une enquête répondant à deux questions : quels sont les éléments qui vous séduisent le plus dans une marque et en général à quoi sont dus vos coups de cœur shopping ? Concernant la séduction ou l’attirance vers une enseigne, 35% des personnes interrogées ont un profil de Vigi-shopper, juste derrière l’alter-shopper (32%). Ce qui correspond à un certain besoin de confiance et de sincérité et pour l’alter-shopper le but atteint d’optimiser le temps et l’argent. Quant à l’acte d’achat « coup de cœur », 46% des personnes sondées correspondent au profil de l’Alter-shopper : on achète par besoin moins par plaisir et nécessité économique oblige.. A Noter que pour cette question, les 35-49 ans sont à 68% profilés Alter-shopper tandis que les 18-24 ans sont 71% détectés comme Emo-shopper