Plus d’un français sur deux s’inquiète de la perte d’autonomie à la vieillesse

  • Créé le : 19/04/2017
  • Modifé le : 17/04/2025

Le réseau Adhap Services a fait appel à l’Ifop pour réaliser une enquête: « Comment les Français se voient-ils vieillir ? ». L’étude a révélé que la première inquiétude des français s’articule autour de la perte d’autonomie, devant les difficultés financières.

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 21 mars 2017.

La perte d’autonomie : première inquiétude des Français

Le sondage réalisé par l’Ifop a révélé que 57 % des français s’inquiétaient en premier lieu de la perte d’autonomie en évoquant leur vieillissement. Les aspects économiques viennent en seconde position des préoccupations à hauteur de 49 %, que ce soit en rapport, premièrement aux craintes liées à la baisse des ressources personnelles ou, en deuxième lieu, au coût des prestations de maintien à domicile ou de prise en charge en établissement spécialisé qui génère également une inquiétude non négligeable (32 %).
Les français évoquent également ( 28 % de citations) le désengagement des pouvoirs publics dans la santé et le social.

Les français se voient bien vieillir à domicile

87 % des personnes interrogées trouvent qu’il est possible de vieillir à domicile et 34 % en sont tout à fait convaincus, une perception largement partagée et de manière particulièrement homogène au sein de la population, quel que soit le segment considéré.

En réponse à la question du mode de prise en charge le plus adapté pour accompagner les personnes dans le Grand Age, près de huit personnes interrogées sur dix (79 %) évoquent un maintien à domicile rendu possible du fait de l’intervention de professionnels des services aux seniors, une solution qu’elles privilégient très nettement par rapport aux autres alternatives existantes.
Pour bien vieillir à domicile, deux priorités sont clairement identifiés: l’intervention de professionnels qualifiés (65 % de citations) et la possession de moyens financiers suffisants (58 % de citations).

Si les nouvelles technologies ne sont pas désignées comme étant prioritaires pour permettre le maintien à domicile d’une personne vieillissante, 7 personnes interrogées sur 10 pensent qu’elles peuvent participer à la sécurité des personnes en cas de chute, de malaise…

Sur la question du budget qu’il faudra consacrer par mois à son futur maintien à domicile, les réponses des personnes interrogées sont assez éclatées, une dispersion qui tend à révéler une certaine méconnaissance du sujet: 48 % des personnes interrogées évaluent ce coût à moins de 600 € par mois, une fourchette notamment évoquée par les personnes de moins de 35 ans (55 %) et celles appartenant aux catégories socioprofessionnelles les plus modestes (56 %).

Des attentes assez nettes à l’égard des professionnels de l’aide à domicile

Pour près des deux tiers des personnes interrogées (63%) l’aide à domicile idéale est avant tout un professionnel spécialisé selon le profil des personnes aidées (en fonction de son âge, de son handicap, de sa maladie…).

La première des attentes à l’égard d’un professionnel de l’aide à domicile est qu’il apporte une aide quotidienne qu’il s’agisse d’une aide qui soit conséquente (67 % des personnes interrogées, ou qu’il s’agisse, dans une moindre mesure, de plus petites tâches (47 %).

Le recours aux services à la personne et au travail dissimulé restent minoritaires

Près de trois français sur dix déclarent avoir déjà eu recours aux services à la personne (29 %), parmi eux l’essentiel l’a fait plusieurs fois (20 %).
Interrogés sur leurs habitudes en matière de recours travail dissimulé, ce sont moins d’un Français sur cinq qui déclare l’avoir déjà fait. Cependant, 53 % des interrogés déclarent se sentir prêts à y recourir dans l’hypothèse où une telle pratique se révèlerait être plus intéressante financièrement pour eux.

Ce sont surtout des prestations réalisées dans le cadre de l’entretien du domicile que le recours au travail dissimulé est le plus envisagé par les personnes intéressées (89 %, dont 36 % qui le feraient « certainement »).

Les aides liées à la perte d’autonomie et au maintien à domicile critiquées

L’enquête a également révélé des perceptions assez négatives à propos des aides allouées à la perte d’autonomie et au maintien à domicile. Selon les interrogés, ces aides sont « faciles à comprendre » (20 %), « à trouver » (18 %), « équitablement distribuées » (18 %), « bien connues » (16 %), « suffisantes » (13 %).

Les personnes interrogées pensent, par ailleurs, que la prise en charge du financement des prestations liées à la perte d’autonomie doit avant tout être assurée par les pouvoirs publics, au premier rang desquels, la Sécurité Sociale (43 % de citations), devant l’Etat (32 %) et les Collectivités locales (27 %).

Un engagement des candidats sur l’enjeu du vieillissement peu perçu des Français

Aucun des candidats à la prochaine élection présidentielle ne se détache réellement des autres lorsqu’il s’agit de désigner lequel d’entre eux est le plus impliqué dans l’enjeu du vieillissement de la population ou dans les solutions proposées pour une bonne prise en charge des personnes en perte d’autonomie.

Si la hiérarchie obtenue, place Emmanuel Macron en tête, il ne distance que de très peu les quatre autres principaux candidats à l’élection présidentielle : François Fillon, Benoit Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen.

Pour en savoir davantage sur le secteur, cliquez et découvrez les besoins en recrutement des réseaux qui recrutent dans le secteur « Franchise Service à la personne âgée ou dépendante« .

Parmi les enseignes leaders du marché des services à la personne, on peut citer la franchise Age d’Or Services, créée en 1991 et comptant actuellement plus de 180 unités sur le territoire national. 

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