Dans un article paru le 24 octobre, le Figaro fait le point sur ce dispositif à Paris et prend pour exemple
Beaugrenelle, un centre commercial parisien près de la tour Eiffel. Il a été le premier à profiter de la loi Macron qui l’a classé dans une des 15 zones touristiques internationales (ZTI) de l’hexagone. Cette loi autorise les commerces, sous certaines conditions, à ouvrir tous les dimanches de l’année. A Paris, avec ses 15 ZTI ce sont 4000 commerces qui ont bénéficié de cette opportunité. Si Beaugrenelle a pu ouvrir, contrairement au centre commercial de la place d ‘Italie, lui aussi situé en ZTI, c’est que son exploitant avait anticipé depuis plusieurs mois et convaincu ses locataires de se préparer à la nouvelle donne.Un magasin sur 10 des ZTI profite de la loi
Si les commerçants de Beaugrenelle ont tiré profit de leur première ouverture dominicale, ils restent une exception au centre de Paris, où 400 des 4 000 commerces situés en ZTI ont ouvert dimanche dernier. Sachant que la plupart d’entre eux le faisaient déjà avant la promulgation de la loi Macron, de part leur emplacement, de leur localisation dans une zone touristique créée par la loi Mallié.
Pour les commerces de plus de 11 salariés, obtenir l’accord social obligatoire pour ouvrir le dimanche n’est pas encore acquis, loin de là. « Quand on doit faire des grandes réunions avec des organisations syndicales au niveau d’une enseigne ou d ‘une branche, c’est forcément compliqué et chronophage » confie au Figaro Claude Boulle, patron de l ‘UCV qui négocie les ouvertures pour les grands magasins du boulevard Hausmann . C’est pourquoi, beaucoup de magasins préfèrent recourir aux neuf dimanches dits « du maire » et ouvrir jusqu’ à la période de Noël. Mais dès janvier prochain il faudra résoudre la problématique entre ceux qui vont vouloir ouvrir le dimanche et les autres qui y sont opposés…. !
D’ autres secteurs d’activité travaillent le dimanche !
D’autres secteurs d’activité sont concernés par le travail le dimanche. Selon une étude du ministère du travail, 12% des salariés déclarent avoir travaillé « au moins deux dimanches ».
24% des employés, 18% des cadres et 12% des ouvriers sont concernés par cette pratique. Sans surprise, la fréquence varie en fonction des secteurs.
Les activités liées aux services regroupent un peu plus de 25% des salariés, et près de 50% de ceux qui disent avoir travaillé « au moins un dimanche par mois. » Les professionnels de la santé et du médico-social sont également concernés: 45% travaillent au moins un dimanche par mois, dont 31% au moins deux.
32% des salariés des hôtelleries-restauration, des transports, des commerces, des activités culturelles ou de loisirs travaillent le dimanche, dont 24% au moins deux dimanches sur un mois.