Numerus clausus et emploi ! Faut pas pousser ! Humeur.

  • Créé le : 29/11/2004
  • Modifé le : 30/05/2025

Vu dans la lettre de l’APCE : « Taxis, notaires, coiffeurs et cafetiers accusés de brider la création d’emplois. » C’est un comble !

« Pierre Cahuc et Francis Kramarz, économistes indépendants ont remis un rapport intitulé « De la précarité à la mobilité : vers une Sécurité sociale professionnelle » à Nicolas Sarkozy, ministre de l’Economie et des Finances.

Ils démontrent, entre autres, que la libéralisation des activités réglementées permettrait de créer de nombreux emplois.

Trois barrières seraient, selon eux, à lever : le numerus clausus, les réglementations restreignant l’entrée dans certaines professions et les diplômes demandés parfois très difficiles à obtenir ou pas toujours nécessaires. (article signé Rémi Godeau)
Source : Figaro Economie du 22/11/2004
« 

Humeur !

Bon, on veut bien admettre que l’absence de réglementation puisse favoriser l’arrivée d’investisseurs et créer des emplois mais de là à penser que c’est souhaitable si la sécurité est en jeu (sécurité de vos biens pour les notaires, sécurité routière et moeurs pour les débits de boissons alcolisées, sécurité de vos oreilles pour les coiffeurs…) et de là à accuser les taxis, notaires, coiffeurs et cafetiers d’une réglementation qu’ils n’ont pas forcément souhaitées, c’est un peu fort !

Exemple : La réglementation sur les cafés concernent les licences permettant la vente d’alcool. Certes, en 1914, une ville de garnison comme Hesdin (62) avait 3000 habitants 3000 soldats et 110 débits de boisson officiels soit un « bistrot » pour 55 personnes ! Certes, on peut comprendre que l’état ait souhaité réguler et éviter que des bistrots à soldats ne s’ouvrent à côté des écoles. Certes, il faut acheter une licence d’un café qui ferme pour en ouvrir un autre dans une ville nouvelle où ce café rendra un vrai service et favorisera la création des liens sociaux. Certes, certes, mais de là à accuser l’administré des conséquences d’une réglementation qu’il n’a pas demandée, c’est un peu fort et le raisonnement vaut pour bien d’autres cas.

Un autre exemple : L’état a créé la loi Royer puis la loi Raffarin pour protéger le petit commerce et l’emploi mais il a aidé les grandes surfaces à s’installer pour faire baisser les prix et les municipalités les ont aidées aussi pour toucher les taxes professionnelles. Aujourd’hui, on sait que le renforcement de la loi Royer par la loi Raffarin a tellement protégé les grandes surfaces existantes qu’elle a stoppé l’effet positif sur les prix et qu’elle a fait bondir la fortune des familles possédant les zones commerciales périphériques en leur donnant une valeur de pas de porte que seuls les magasins de centre ville avaient jusqu’alors. De plus, la modernisation du commerce est bloquée par le frein à l’implantation des nouvelles formules.

Conclusion : Nous n’avons pas lu le rapport en entier et ne savons exactement ce que les auteurs proposent mais il nous paraît évident que la transposition médiatique ou politique de ce rapport a plutôt mal démarré par des raccourcis tendancieux !

Jean Samper

 

CHOPSTIX

Restauration Asiatique

Apport : 100 000€

ECOCUISINE

Cuisine, bain, placard

Apport : 70 000€

FRANCE ACCES

Services aux particuliers

Apport : 15 000€

GLASS AUTO

Centre auto et Station service

Apport : 10 000€

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

MDA électroménager

Électroménager

Apport : 50 000€

Jordan Tomas Pizza

Pizzeria

Apport : 70 000€

PatchGuard

Autres services aux particuliers

Apport : 12 000€

Plus de franchises Afficher plus

Actualités

Monceau Fleurs célèbre 60 ans de croissance en franchise

Monceau Fleurs célèbre 60 ans de croissance en franchise

En 1965, l’entrepreneur M. Merlino bouleverse le marché floral parisien avec une idée simple mais révolutionnaire à l’époque : proposer des fleurs en libre-service, directement sur le trottoir. Cette innovation, devenue la signature de Monceau Fleurs, a transformé durablement la manière d’acheter des fleurs. Soixante ans plus tard, l’enseigne continue de fleurir les villes françaises […]

De l’équitation à l’immobilier : le parcours inspirant d’une franchisée Century 21

Le secteur de la franchise immobilière attire chaque année de nombreux candidats en quête d’indépendance et de réussite entrepreneuriale. Pourtant, franchir le pas reste un défi majeur, particulièrement pour ceux qui doivent quitter une situation professionnelle stable. Le témoignage d’Anne-Claire, ancienne professionnelle du commerce équestre devenue franchisée Century 21, illustre parfaitement les interrogations et les […]

La Petite Académie : un concept de franchise complet entre art, événementiel et commerce

La Petite Académie : un concept de franchise complet entre art, événementiel et commerce

Dans un secteur de la franchise en constante évolution, La Petite Académie se distingue par son approche globale de l’enseignement artistique. Fondé il y a plus de 25 ans par Nathalie Virot, ce réseau d’écoles d’art propose bien davantage que de simples cours de dessin ou de peinture. En combinant formation artistique, événementiel d’entreprise et […]

×
Notre recommandation
MOBALPA

Leader incontournable sur le marché de la cuisine et de l’aménagement global de l’habitat.

Rejoindre le réseau Mobalpa, c’est s’engager pour l’excellence, l’innovation et la qualité.

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 50 000€
  • CA moyen : 1 700 000€
  • Droit d'entrée : 15 000€
  • Nombre d'unités total en national : 243
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.