1 Les « prioritaires » : toit d’abord
Ils représentent 35 % des personnes interrogées et forment un groupe majoritairement situé à la campagne. Ils appartiennent de préférence à la génération des 50-70 ans et sont globalement satisfaits de leur logement actuel.
Pour la plupart propriétaires, ils envisagent même à investir à nouveau, « pour se sentir bien chez eux », ne pas jeter l’argent par les fenêtre et se constituer un patrimoine ». Ce qu’ils recherchent : un coup de cur et un prix compétitif.
Leur logement idéal ? Un nid douillet qui a la forme d’une maison !
Pour acheter, ils font de préférence confiance aux notaires
2 Les « rêveurs » : maison en tête
Ils représentent 25 % des personnes interrogées. Leur profil type ? Une jeune femme issue de la classe moyenne, locataire de son logement actuel.
Cette catégorie se verrait bien acheter mais plutôt à échéance lointaine une maison surtout et plutôt écolo. Le rêveur est prêt à se lancer dans des travaux !
S’ils achetaient, ce serait surtout, « pour se sentir bien chez eux », « pour aménager leur intérieur comme ils l’entendent » et « profiter de taux d’intérêt intéressant ».
Le groupe des rêveurs accordent une attention particulière aux agents immobiliers.
3 Les « évidents » : un choix très « murs »
Ils représentent deux Français sur dix. Ce sont surtout des hommes qui disposent d’un niveau de vie plutôt confortable.
Cette catégorie est déjà propriétaire et se montre moins encline à déménager même si elle serait évidemment prête à acheter à moyen terme. Son but ? « Se sentir bien chez elle », « se constituer un patrimoine », « économiser des loyers ». L’acte d’achat des évidents serait lié à un coup de cur ou un prix compétitif.
Les évidents ont une opinion tout à fait standard concernant les acteurs du secteur immobilier, ils se décident plutôt seuls ou en prenant l’avis de leur conjoint pour acheter.
4 Les « indifférents » : portes closes
20 % des Français restent indifférents au fait d’être ou non propriétaire.
Les indifférents rassemblent des gens âgés (37 %) vivant dans les grandes villes et des locataires. Cette catégorie accueille aussi un certain nombre de personnes logées par leurs parents.
Leur logement idéal ? Un appartement situé en ville. Ils seraient cependant prêts à acheter une résidence secondaire.
Leurs arguments pour ne pas acheter : les prix trop élevés (75 %), l’investissement à long terme trop lourd (72 %), les taux trop élevés (64 %).
Les indifférents sont ceux qui ont la moins bonne opinion des notaires et des banques !
Vu dans L’Observatoire Cetelem