Intéressons-nous à la nouvelle manière de consommer de l’hôtellerie. Exemples : mon patron m’envoie demain en déplacement à Toulouse ; je pars en famille visiter un parc d’attractions ; j’organise le mariage de ma fille et je dois loger la belle-famille… Vers quelle solution se tourner ?
Que ce soit via Internet, le téléphone ou tout autre intermédiaire, il y a de fortes chances pour que vous vous tourniez vers les enseignes à notoriété nationale, celles que l’on croise le long des routes et surtout celles qui offrent des services nationaux disponibles à partir de chez soi.
Voilà, démontré par l’exemple, les deux principaux critères que doit étudier à la loupe un hôtelier candidat à la franchise. Mon franchiseur a-t-il une bonne notoriété ? Mon franchiseur fournit-il une bonne centrale de réservation couplée à un système informatique performant ?
Ces questions sont primordiales avant de se lancer dans la franchise. Car, sinon, quel serait l’intérêt de se placer dans un réseau parfois contraignant sans ces deux services de base ?
Bien entendu, d’autres points sont à étudier et notamment la nécessaire adéquation entre le porteur du projet (le futur franchisé) et le produit. Il faut prendre conscience du type de clientèle visée par l’enseigne, de la politique commerciale de celle-ci, voire des impératifs qui iront jusqu’à l’implantation et l’agencement de l’hôtel.
Soit le franchiseur ne correspond pas à ce que l’on recherche, soit le franchisé n’est pas prêt à perdre son indépendance (comme plus de la moitié des hôteliers français) : dans ce cas mieux vaut ne pas se marier !
C’est cette perte d’autonomie et aussi la peur d’un investissement trop lourd (pour la mise en conformité) qui sont des freins à la franchise dans l’hôtellerie.
Il ne reste presque plus que les bons franchiseurs en hôtellerie sur le marché français, les autres ont disparu… mais continuez à être rationnels dans vos études préalables.
Bruno PLACE