L’état de dépendance entraîne donc des dépenses importantes pour les soins et les services liés au vieillissement, à distinguer de ceux qui doivent être prodigués aux personnes handicapées plus jeunes. Les particuliers concernés peuvent anticiper en s’adressant directement à un assureur afin de couvrir ce risque. Les entreprises et les professionnels peuvent également souscrire des contrats collectifs au bénéfice de leurs salariés.
La seconde solution est le contrat faisant assurance-vie, il inclue une assurance dépendance en complément du contrat principal.
S’il s’agit d’un contrat collectif, souscrit par l’entreprise ou la branche professionnelle, la prestation ne sera versée par l’assurance que si la perte d’autonomie intervient alors que le salarié est encore en activité, ensuite la reprise en souscription à titre individuel est nécessaire. Le souscripteur doit être vigilant car certains contrats d’assurance ne couvrent que la dépendance totale, il vaut mieux envisager une dépendance partielle.
Le montant des primes est souvent soumis à l’âge, les assurés ont intérêt à y penser tôt, leurs primes seront plus faibles. Evidemment plus la garantie est large, plus la prime sera élevée. Parfois il y a un âge limite de souscription.
D’autres éléments peuvent varier comme les prestations concernées par les contrats, les conditions liées à l’état de santé initial ou le niveau de rente souhaité.
Si on rapproche cette somme du coût des services nécessaires pour palier la dépendance d’une personne cela parait léger puisque généralement on situe les prises en charge autour de 2 000 € mensuels. C’est surtout l’hébergement qui est cher, les sociétés de service à domicile ont des niveaux de prix inférieurs.