En octobre 2014, Xerfi-Precepta publiait une étude approfondie sur le thème : « Les distributeurs face aux médias sociaux – Facebook, Twitter, Youtube, Google+… les médias sociaux au service des stratégies de marketing, de communication et d’innovation des enseignes ». Cette étude, réalisée par Delphine David permettait de mesurer le comportement des enseignes – dont de nombreuses franchises – face aux réseaux sociaux.
De l’importance de gérer son e-réputation
Selon cette étude, 100% des enseignes de distribution françaises ont aujourd’hui investi les médias sociaux. Les quarts d’entre eux seraient d’ailleurs présents sur au moins trois plateformes leaders. En tête des enseignes disposant du plus grands nombres de fans : Kiabi, La Redoute, Intermarché, Carrefour, Amazon et Sephora. Au fil des mois, la présence sur les médias sociaux est donc devenue un passage obligé dans un contexte où l’on compte, en France 25 millions de socionautes (et 22 millions en 2020 selon les prévisions de Precepta). Ces socionautes sont d’ailleurs devenus les principaux apporteurs d’informations et participent à un grand travail de recommandation sociale. Sans nul doute, les distributeurs et leur community manager ont donc compris l’importance de Facebook ou pour améliorer le référencement de leur site, développer la notoriété de leur marque, augmenter le trafic de leur site et gérer cette fameuse « e-réputation », devenue incontournable pour l’augmentation des ventes en ligne mais aussi dans les magasins.
Quels contenus distillés par les enseignes ?
Après analyse des contenus distillés sur les réseaux sociaux par une quarantaine d’enseignes leaders, alimentaires, non alimentaires, Precepta a noté qu’il s’agissait principalement d’une information de type « top down» (de l’enseigne vers les fans). En clair : des opérations promotionnelles, des contenus éditoriaux (de plus en plus sous la forme de photos et de vidéos), des jeux-concours, des informations corporate et concernant actualités de l’enseigne… Dans les faits, peu d’enseignes ont choisi d’engager un vrai dialogue avec leurs abonnés, et ce malgré les formidables opportunités de différenciation offertes par les réseaux sociaux. Des nombreuses perspectives s’ouvrent alors encore avec de nouvelles stratégies expérientielles, servicielles et de co-création à inventer. Car les réseaux sociaux sont avant tout d’excellents outils de consommation collaborative.