Il faut entre 2 et 5 ans pour une cession d’entreprise. A partir du moment où la décision est prise, il convient de voir quels sont les atouts de celle-ci. En effet, il n’est pas tant de savoir quelle valeur a votre entreprise sur le marché, mais les atouts sur lesquels il est possible de s’appuyer et éventuellement d’améliorer certains éléments pour la vendre dans les meilleures conditions et surtout se faire conseiller par des professionnels. Trop impliqué personnellement, un chef d’entreprise manquera d’objectivité et aura besoin d’avis extérieur et professionnel pour l’évaluer.
Vendre son entreprise doit s’inscrire dans un projet global personnel et non être une fin en soi. Si sont souvent évoquées les motivations d’entreprenariat du repreneur, on oublie que le cédant doit avoir aussi un projet de vie après. Pour la retraite, c’est assez clair, mais dans le cas d’une cession pour créer une autre entreprise encore faut-il que le projet soit bien identifié pour que la cession prenne toute sa valeur autre que financière.
Il y a bien sûr la retraite beaucoup d’entreprises sont sur le marché avec la génération baby boomer qui atteint et dépasse les 60 ans – mais aussi ceux qui ont créé une entreprise et veulent l’évaluer pour s’investir ailleurs soit dans le même secteur d’activité soit changer de secteur. Un franchisé peut être amené à vendre sa franchise pour en ouvrir une plus grande ou changer de réseau dans un autre domaine.
Pour la valorisation de l’entreprise, il lui faut savoir si le moment est optimisé par rapport au développement de l’entreprise. Le chef d’entreprise veut-il la céder à une autre entreprise mais rester aux manettes, est-ce une entreprise familiale dont il a hérité, l’a-t-il créée lui-même? Les raisons peuvent donc être de nature différente et la démarche ne sera pas la même.
Reprendre une entreprise, cela aussi se prépare. Nombre de repreneurs qui ont eu une expérience dans une grande entreprise et souhaite se lancer en solo n’ont pas suffisamment cerné leur projet qui reste trop flou : activité, situation géographique, taille de l’entreprise, tout est vague.
S’il dispose d’un capital de départ, se focaliser uniquement sur les entreprises potentiellement accessibles financièrement est une erreur. Il doit donc se préparer à devenir entrepreneur, s’il ne l’était pas avant et savoir s’il est prêt et s’il en a les capacités professionnelles et cibler un secteur qui lui convient personnellement.
Le marché est très large mais mal identifié et le repreneur devra cibler le style d’entreprise, comme s’il cherchait un emploi, donc prospecter. Sans projet précis, il risque de passer beaucoup de temps pour rien d’autant que sauf les petites entreprises commerciales et artisanales (et les franchises en font partie), peu exposées aux difficultés liées à la confidentialité, il n’existe pas de marché organisé reliant l’offre à de la demande.
Rejoindre un réseau de franchise offre des avantages certains. Votre projet de créer une entreprise s’inscrira dans un cadre sécurisant. Une fois l’activité choisie et le réseau pour lequel vous avez le plus d’affinités, vous pourrez compter sur le franchiseur pour vous proposer les reprises possibles dans le réseau et vous accompagner dans la démarche de création d’entreprise.
Pour d’autres informations sur la reprise d’une franchise consultez Les conseils de Jean Samper dans le cadre de la reprise d’une franchise