Les galeries marchandes lui ont emboîté le pas avec des réseaux de franchises de marques sur tous les créneaux de produits qui complètent en profondeur de gammes et de prix l’hypermarché. C’est ainsi que beaucoup de centres ville ont été désertés et c’est l’âge d’or des centres commerciaux qui a vu le jour. Les grands magasins et les petits commerces ont commencé alors à disparaître du paysage commercial sauf lorsque les municipalités ont eu la volonté de préserver un centre ville animé et ont aidé les associations de commerçants. En créant des zones piétonnes par exemple et en créant des animations commerciales.
Trop de choix tue le choix : à force de voir toujours les mêmes enseignes dans tous les centres, des produits identiques partout, les consommateurs se sont peu à peu lassés et ont opté pour d’autres modes d’achat. Sur Internet, il trouvent les produits basiques ou bien identifiés (marques ou génériques) sans se déplacer. Par contre ils retrouvent peu à peu le plaisir des emplettes au centre ville dans les boutiques où les articles sont plus originaux et plus sophistiqués et l’environnement moins anonyme.
En intégrant des enseignes plus haut de gamme, moins internationales ou moins connues du grand public mais tout aussi attractives pour élargir le choix et attirer de nouveaux clients.
Cependant, il faut bien se rendre à l’évidence : le consommateur des années 2000 n’est pas celui des années 70. Il est plus sélectif dans ses choix, recherche le meilleur rapport qualité/prix car il est beaucoup plus averti qu’il y a 40 ans.
Les grands centre commerciaux ont-ils vévu ? Non bien sûr, car ils représentent encore une attractivité de poids dans beaucoup de villes et un enjeu commercial et social non négligeable.