Le bio est désormais bien installé dans la filière alimentaire, il répond à de nouvelles habitudes de consommation et la franchise y prend des parts de marché. La Belgique, la Suisse et la France font partie des marchés prometteurs où la franchise bio se développe.
Les candidats doivent être convaincus eux-mêmes de l’intérêt d’une alimentation saine et de qualité. Il est utile qu’ils soient de bons connaisseurs des produits du point de vue technique mais aussi qu’ils puissent cultiver une relation clients où la notion de conseil demeure fondamentale.
Les réseaux dispensent des formations pointues. L’emplacement des points de vente est crucial comme souvent dans le commerce alimentaire, le bouche à oreille fera le reste car les amateurs de bio sont eux-mêmes dans des réseaux relationnels.
L’offre alimentaire est souvent complétée de produits cosmétiques et de quelques articles de décoration. Il s’agit de créer une atmosphère entièrement orientée nature. Les fournisseurs sont les grands manitous car l’offre est encore inférieure à la demande et la gestion des stocks est un souci permanent, le soutien du franchiseur est alors vraiment rassurant.
Selon l’APCE (agence pour la création d’entreprise), il faut prévoir d’investir entre 61 000 et 230 000 euros pour ouvrir une supérette bio : ce montant comprend l’achat du fonds mais aussi l’aménagement du commerce et les installations nécessaires au commerce alimentaire. Citons quelques enseignes réputées : La Vie Claire, Boutique Nature, L’Eau Vive, etc.
Dominique Deslandes