Ce nouveau régime de l’auto-entrepreneur créé par la LME (loi de modernisation de l’économie) est applicable depuis janvier 2009. Il s’adresse à ceux qui veulent simplifier leur administration et qui n’ont pas ou ne veulent pas engager assez d’argent pour une affaire de taille classique ou encore qui veulent tester le marché ou leurs propres capacités à s’y faire une place.
Les franchises exigent des investissements souvent plus importants et peu d’entre elles sont compatibles avec le satut d’auto-entrepreneur sauf dans les concepts de prestation de service les moins coûteux. Mais pour celles-ci, le calcul doit être fait avec un expert comptable, un centre de gestion ou une structure de conseil pour vérifier que c’est le bon choix car les incidences fiscales et sociales sont nombreuses. Le franchiseur pourra parfois être de bon conseil s’il a étudié la question, ce qui serait logique.
Une entreprise sans investissement
On lit souvent que les personnes concernées sont par exemple l’étudiant qui souhaite créer une activité pendant ses études ou le demandeur d’emploi voulant créer une activité liée à son métier artisanal ou encore la mère au foyer cherchant des revenus d’appoint. Mais il concerne également l’assistante en télé-travail qui a une activité directement liée à sa personne et n’a pas l’ambition d’embaucher du personnel, ou encore le retraité qui exerce une activité de consultant à temps partiel. Mais le statut d’auto entrepreneur est un bon moyen de tester la création d’entreprise à moindre coût. Reste à voir si cela sera compatible avec les engagements d’une franchise sur le plan de la durée du contrat, de l’investissement, etc…
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