Aujourd’hui, le problème est souvent la reprise d’entreprise et cela aussi pour les réseaux de franchise et les gropupements. Le phénomène prend une telle ampleur que certains réseaux de l’équipement de la maison (meubles surtout) estiment que 50% de leurs partenaires céderont leur affaire de 2004 à 2010.
Le temps de la transmission de l’entreprise familiale de père en fils est révolue. Maintenant, transmettre son entreprise quand vient l’heure de la retraite est une opération délicate qui exige de la préparation.
Les repreneurs peuvent venir de tous les horizons : les membres de la famille, les salariés, les concurrents, les autres partenaires d’un réseau qui gèreront plusieurs unités, etc.
Les transmissions sont en croissance constante depuis 10 ans, en raison du papy boom essentiellement.
En 2004, on dénombrait plus de 400 reprises soit une hausse de 14% par rapport à l’année précédente. Et le phénomène va s’amplifier.
Cela inquiète à juste titre les franchises et autres groupements. Certaines y perdent des unités et mettent au point des stratégies pour y remédier.
Les actions à mettre en place doivent assurer continuité et pérennisation de l’entreprise.
Le profil du repreneur actuel se trouve plutôt parmi les franchisés et adhérents déjà dans le réseau ou les professionnels du secteur. Les employés ne sont pas les premiers pressentis pour reprendre une entreprise (faiblesse des capitaux qu’ils peuvent apporter) mais ils seront de plus en plus sollicités d’après les confidences des entrepreneurs préparant leur départ.
Ces derniers sont en attente de soutiens particuliers pour réussir la transmission de leur affaire. De la part de leur réseau s’il existe ou de la part des pouvoirs publics qui semblent ne pas prendre toute la mesure de cet enjeu.
Vu dans Market Journal d’après une enquête des Enseignes du Commerce Associé