Son objectif est d’harmoniser et de sécuriser les processus de paiement dans la zone de l’Union Européenne. La monnaie unique a été créée en 2002, le virement bancaire européen en 2008, la nome « SEPA » est la troisième étape qui va établir de nouveaux moyens de paiement européens.
Elle vise à donner à tous les intervenants les mêmes conditions tarifaires, techniques et juridiques et protéger ainsi tous les utilisateurs. Qui est concerné ? Les banques, les entreprises, les administrations, les commerçants et aussi les particuliers.
Deux nouveaux moyens de paiement ont été créés : le virement SEPA (SCT-SEPA Credit Transfer) et le prélèvement SEPA (SDD-SEPA Direct Debit). Pour les cartes bancaires, un cadre d’interopérabilité a été mis en place. Dans les entreprises, les systèmes d’information doivent avoir des logiciels compatibles au nouveau format des fichiers échangés. Les ressources humaines devront actualiser les références bancaires des salariés, les services comptables devront assurer la continuité dans le suivi des créances et des dettes. Le service juridique devra signer de nouveaux contrats télématiques avec les banques et suivre les mandats. Enfin, le trésorier devra s’assurer que flux de trésorerie n’est pas interrompu durant la période de transition.
Les 3 acteurs de cette migration sont : l’expert-comptable, le fournisseur de logiciel, et la banque. Si cette norme peut paraitre contraignante, elle apportera une approche plus globale de la chaine factures/paiements avec à la clé des gains de productivité, des économies d’échelle et une optimisation des flux de trésorerie.