Alors qu’aux États-Unis un scandale sanitaire a éclaté suite aux pathologies pulmonaires liées aux e-liquides inhalés déclarés en 2019 et en 2020, la France semble prendre un tout autre chemin, avec des perspectives de développement assez prometteuses pour la cigarette électronique. Récemment, Xerfi a publié une étude sous le titre : « Les perspectives du marché de la cigarette électronique à l’horizon 2023 – Offensive des buralistes et du Big Tobacco, menaces réglementaires et perspectives de croissance du marché » qui révèle une croissance attendue de 5 % à 10 % d’ici 2023.
Focus sur le marché de la cigarette électronique en France
En France, où on compte déjà 2 millions de vapoteurs, le marché de la vape a un fort potentiel théorique. En effet, Si 45 % des fumeurs de l’Hexagone (plus de 11 millions de personnes de 18 à 75 ans) passaient à la cigarette électronique, le marché avoisinerait les 2 milliards d’euros, soit le double du marché actuel.
Il pourrait même atteindre les 3 milliards d’euros si l’ensemble des fumeurs se convertissaient au vapotage!
Le marché est également marqué par les pods, un nouveau genre de cigarettes électroniques très apprécié pour sa petite taille. Les pods sont composés d’une batterie intégrée, d’un port USB pour le rechargement, d’un réservoir et bien sûr d’une résistance.
Ces nouveautés séduisent également les vapoteurs débutants en recherche de simplicité. Pour les utiliser, il suffit de clipser une cartouche de e-liquide pré-remplie et jetable pour vapoter.
Les pods constituent un sérieux avantage pour leurs fabricants puisqu’ils peuvent générer des revenus récurrents grâce à une clientèle captive.
Ceci dit, pour convaincre les fumeurs de délaisser la cigarette traditionnelle au profit des pods, les géants du tabac devront passer à la vitesse supérieure en matière de circuits fermés, explique Xerfi.
Pour encourager les consommateurs à se tourner vers les « produits à risques réduits », les cigarettiers veillent à élargir leur réseau de revendeurs, des buralistes pour l’essentiel.
C’est ainsi qu’après avoir constitué une menace, la cigarette électronique est devenue l’un des principaux relais de croissance des buralistes, au nombre de 20 000 en France.
Pour ce qui est des boutiques spécialisées (3 000 points de vente en France), elles réussissent à s’imposer comme le 1er circuit de distribution étant donné qu’elles détiennent 55 % à 65 % des parts du marché français, selon les estimations des experts de Xerfi Precepta.
Les acteurs de la vente en ligne détiennent quant à eux 20 % à 30 % et les buralistes 10 % à 20 %.
Parmi les réseaux de franchise spécialisés dans le secteur, J-Well, Clopinette et Vapostore qui fédèrent plus d’une centaine de points de vente.
Ouvrir sa boutique de cigarettes électroniques, quelles opportunités en franchise ?
Vapostore est spécialisé dans la commercialisation de produits liés à la cigarette électronique. Elle propose une large gamme de produits issus des plus grandes marques de matériel et d’E-liquide.
- Apport personnel minimum : 10 000 euros
- Droit d’entrée : 10 000 euros
- Type et durée du contrat : Partenariat
Clopinette affirme être le pionnier du marché de la cigarette électronique. Il a commencé, dès 2011, à ouvrir ses premiers magasins puis a commencé à se développer avec des partenaires franchisés. Il compte aujourd’hui plus de 100 magasins.
- Apport personnel minimum : 0 euro
- Droit d’entrée : 10 000 euros
- Type et durée du contrat : contrat de franchise d’une durée de 5 ans
J-Well, spécialisée dans la vente d’e-cigarettes, e-liquides et accessoires, est fier d’arborer le label Origine France garantie pour tous ses liquides fabriqués dans sa propre unité de production située en Ile de France. Elle affirme aussi être le réseau numéro 1 en Europe.
- Apport personnel minimum : 10 000 euros
- Droit d’entrée : 0 euros
- Type et durée du contrat : Partenariat