Le processus d’obtention de ces nouvelles normes est particulièrement exigeant puisqu’il prend en compte 246 critères concernant trois grands domaines de classement que sont les équipements, les services au client, l’accessibilité et le développement durable. C’est l’exploitant lui-même qui doit réaliser ce pré diagnostic puis se mettre en relation, à ses frais, avec un cabinet agréé accrédité par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation). Une fois la visite de contrôle effectuée, il doit envoyer les formulaires faisant état de la grille de critère et du résultat de la visite de contrôle à la préfecture. Cette dernière statue sur la décision de classement. Cette décision est valable 5 ans ( au lieu de trente ans auparavant) et devra faire l’objet d’une nouvelle demande au terme de cette période.
L’implication administrative et financière de l’exploitant dans le processus d’obtention a favorisé les chaînes et grands établissements de loisirs et d’hôtellerie disposant de ressources internes plus importantes. Les établissements indépendants ont mis plus de temps à entreprendre cette démarche et mettre en place ces nouvelles normes. Certaines exigent en effet des investissements supplémentaires non négligeables (aménagements, traduction des supports de communication en langue étrangère etc.). Un mois après la date butoir, on estime encore que plus de la moitié des petits établissements n’ont pas encore procédé au changement.
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Article mis en ligne par Isabelle, Rédactrice AC Franchise