Aller plus haut avec l’Echelle Européenne
AC Franchise : Pourquoi avez-vous décidé d’adhérer au réseau de franchise L’Echelle Européenne?
Thierry Gouchet : Je voulais créer une activité sans être seul, je suis issu du secteur du bâtiment, j’avais été salarié en tant que conducteur de travaux, j’achetais le matériel que je vends aujourd’hui. J’ai d’abord été séduit par le franchiseur, Monsieur Morales, il m’a donné immédiatement confiance. Il reste encore aujourd’hui, avec son équipe, en contact direct avec le franchisé. C’était en 1996, au début, quand le métier n’était pas encore connu, il s’agissait de proposer des produits d’accès à la hauteur et la sécurité à proximité du client. L’investissement n’était pas trop important.
AC Franchise : Quelles ont été les difficultés au départ ?
TG : D’abord il a fallu trouver l’emplacement. Je me suis installé à un endroit que tout le monde connaît dans la région, il passe au journal télé régulièrement : le rond point des vaches, au bord d’une zone industrielle, à proximité d’un axe d’autoroute, il y passait à l’époque 40 000 véhicules/jour. L’emplacement c’est très important, s’il n’est pas bon vous devez compenser par la publicité. Au départ j’avais 300 m2, aujourd’hui la surface est de 650 m2 et je recherche un deuxième local, cela se fait progressivement. Mon équipe est actuellement composée d’une douzaine de personnes, mon épouse m’a rejoint il y a quelques années pour s’occuper de la comptabilité. J’ai aussi un contrat en alternance et un apprenti.
AC Franchise : Que vous a apporté l’appartenance au réseau?
TG : J’étais seulement le septième franchisé, aujourd’hui nous avons fait évoluer ce métier, nous l’avons quasiment créé, nous sommes des professionnels de l’accès à la hauteur pour le particulier autant que pour le professionnel. Le réseau c’est comme un cerveau collectif, nous avons des idées, nous les appliquons ensemble. Toutes les grandes entreprises travaillent en réseau aujourd’hui. Bien sûr il permet également de mieux acheter, c’est le premier argument, valable pour tout le monde. Mais il nous permet en plus de professionnaliser notre offre et d’apporter des services. Ainsi l’échelle représente 30 à 35 % de mon activité et je développe désormais l’échafaudage pour lequel je vais proposer un service pose comme je l’avais fait pour les escaliers auprès des particuliers. Si un particulier vient au magasin il y a toujours au moins une personne pour l’accueillir et lui commenter les produits, d’ailleurs pour les escaliers dont les clients sont à 80 % des particuliers, l’équipe est composée de trois personnes : un responsable, une assistante et un poseur.
AC Franchise : Parlons chiffres, quel est votre chiffre d’affaires ?
TG : C’est un gros avantage de mon affaire, j’ai réalisé une très belle plus value. Après huit ans et demie d’activité, mon affaire tourne autour de 1 million 500 000 euros. Le rapport est très rentable, à 37 ans je peux dire que j’ai gagné de l’argent. J’ai 1400 clients, la plupart sont fidèles même s’ils ne viennent pas souvent, j’ai revu un artisan qui m’avait fait un achat il y a plus de trois ans, il n’achète pas une échelle tous les jours…
ACF : Quels sont vos atouts par rapport à la concurrence ?
TG : Notre réseau a créé le métier avec un accueil professionnel et un vrai service. Nous avons réussi à réunir en un lieu tout ce qui permet d’accéder à la hauteur et notre stock est important. De plus nous disposons d’un beau catalogue annuel de 227 pages envoyé aux professionnels et à nos clients mais également disponible en magasin. Nous pouvons montrer tous les produits que nous offrons.
ACF : Quels conseils donneriez-vous à un nouveau franchisé qui souhaite se lancer comme vous l’avez fait en 1996 ?
TG : Il y a beaucoup de points positifs et peu de négatifs. Ce que j’apprécie avec ce franchiseur c’est que tout n’est pas cadré, vous avez une liberté d’épanouissement, vous devenez un véritable entrepreneur, vous pouvez façonner votre commerce à votre façon et pourtant le franchiseur est présent quand vous avez besoin de lui. Mon premier conseil concerne l’emplacement, c’est fondamental, mais surtout nous faisons un métier où il faut non seulement savoir accueillir comme un bon commerçant mais aussi aller chercher le client, j’ai trois commerciaux dehors… Si vous n’allez pas chercher le client vous irez moins vite et moins haut… Beau clin d’œil pour un professionnel de ce métier !