Franchise Magazine a interviewé Thierry Langlois, dirigeant du réseau L’Atelier 5. Celui-ci explique son concept de vêtements sur mesure pour homme et femme et dévoile ses objectifs de développement en partenariat sur le marché français.
L’atelier 5 privilégie un développement maîtrisé
L’atelier 5 est un réseau spécialisé dans le vêtement sur mesure pour hommes et femmes. Son objectif est de proposer une alternative au prêt à porter en offrant tout le vestiaire de l’homme réalisé sur mesure et personnalisé. L’enseigne a récemment développé une offre pour femmes. Son but étant d’habiller l’homme et la femme dans leur vie de tous les jours ou pour un mariage ou une cérémonie.
L’atelier 5 a vu le jour en début 2012 pour compter actuellement 11 boutiques, dont 10 unités en partenariat. La boutique de Rouen, la 1ère du réseau, appartient, elle, à Thierry Langlois. Le dernier point de vente ouvert à date se trouve à Saint-Germain-en-Laye.
« C’est toute ma vie professionnelle qui a été menée dans différentes maisons de couture, Thierry Mugler, Lanvin, Yves Saint Laurent. Et ayant travaillé sur le développement de réseaux pendant toutes ces années, j’ai choisi cette voie pour l’Atelier 5 parce que j’estimais, il y a maintenant un petit peu plus de 11 ans, que le potentiel était là pour conceptualiser une histoire autour du sur mesure et de la personnalisation et pouvoir la développer à plus grande échelle », explique le dirigeant à propos des raisons qui l’ont amené à développer son réseau en partenariat.
L’atelier 5 a fait le choix de se développer à un rythme raisonnable afin d’éviter les échecs. A chaque nouvelle ouverture, l’enseigne se donne un délai de consolidation avant de se tourner vers d’autres projets.
« L’idée est, bien entendu, de continuer à se développer sur le marché français et ensuite pouvoir proposer à l’export une idée autour de l’univers du sur mesure à la française ».
Rejoindre le réseau L’atelier 5
L’atelier 5 est ouvert à tous les profils : son réseau compte des hommes et des femmes, aux âges très variés. Le plus important, c’est que le candidat ait une vraie prédisposition au contact humain et à l’envie de s’investir dans une histoire personnelle. Les compétences sont apportées à travers une formation et un suivi.
« Les investissements sont assez raisonnables dans le sens où nous ne sommes pas à la recherche pour nos projets de boutiques situées dans des emplacements de première catégorie. Nous avons développé un outil digital très performant qui nous permet d’aller chercher le gros de notre clientèle pour le mariage et la cérémonie en direct. Une boutique en emplacement deux nous suffit dans les villes moyennes ou de grande importance et nous avons ensuite un mode de fonctionnement qui est plutôt très modélisé et qui fait que nos concepts sont implantés dans chaque boutique et ne sont pas trop coûteux à mettre en place. Je dirais qu’une enveloppe entre 50, 60 et 80 000 € nous permet d’être ouverts, prêts à travailler dès lors qu’il n’y a pas de droit d’entrée à régler ou trop élevé ».
En ce qui concerne les zones d’implantation prioritaires, l’enseigne vise, mis à part Paris et l’Ile de France où le potentiel est plus important, les régions dans lesquelles elle n’est pas encore implantée.
Le conseil de Thierry Langlois pour un porteur de projet qui hésiterait à se lancer
« De nous rencontrer, de venir nous visiter pour voir que tous nos projets sont toujours là, présents, se développent, sont en progression, offrent une situation tout à fait opportune pour pouvoir se projeter et éventuellement même ouvrir une deuxième boutique. C’est une étape sur laquelle mes partenaires sont en train de réfléchir aujourd’hui, puisque mon partenaire a ouvert Saint Germain en Laye, et c’est une réflexion qui est aujourd’hui chez la plupart de mes partenaires, ce qui semble prouver qu’ils sont dans une bonne direction avec un projet rentable ».
Retrouvez l’intégralité du podcast de Thierry Langlois sur Franchise Magazine.