Lauréat du Réseau Entreprendre, le fondateur de la franchise Airria, rapporte qu’au début de son parcours, il a du convaincre 5 banques pour réaliser son projet. Dans son livre, Olivier Coin dénonce ce qu’il considère comme l’égo surdimensionné des banquiers trop soucieux de leurs propres intérêts pour se soucier des problèmes des jeunes entrepreneurs et porteurs de projets.
Les banques de plus en plus méfiantes…
Le Président d’Airria – l’un des leaders des réseaux français de franchise en informatique et télécom – dénonce la multiplication d’obstacles auxquels se heurtent les jeunes créateurs. L’auteur du livre « Il est grand temps de rallumer les étoiles » Création d’Entreprise ou comment réussir dans un monde hostile ? souligne les nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes entrepreneurs comme l’exigence de 100% de caution personnelle aux « primo créateurs » lors de la demande d’un prêt. Le choix de la banque ne peut plus – selon lui – se baser uniquement sur le facteur de la proximité, qui peut s’avérer défaillant comme ce fut le cas pour lui à l’époque du rachat de Go-Micro.
Le rôle décisif du conseiller banquier
Selon Olivier Coin, une directrice de Clientèle, Mme Perez, à qui il rend hommage, est l’une des rares conseillers bancaires à avoir su vendre les services de sa banque d’une manière intelligente, basée sur le conseil et la prospective. Son rôle a été crucial pour le fondateur du réseau Airria. Ce qui explique que dans son livre, ce dernier n’hésite pas à conseiller les « primo créateurs » de bien choisir non pas la banque mais le conseiller bancaire qui va croire en leur projet.