Comprendre comment l’économie française a évolué en 30 ans

  • Créé le : 05/06/2014
  • Modifé le : 14/05/2025

Dans son étude récente « Trente ans de vie économique et sociale », l’Insee a examiné tous les facteurs de la vie économique française et comment elle s’est transformée. Depuis quelques années, la croissance stagne alors qu’elle affichait une moyenne de 5,3% entre 1950 et 1974 (les 30 glorieuses) pour plafonner à 2, 3% entre 1975 et 2007. Deux évènements ont modifié ainsi l’économie : 1974, premier choc pétrolier et 2007 crise monétaire mondiale mais ce ne sont les seuls phénomènes qui expliquent que la croissance française est estimée à 1,5% maximum aujourd’hui. Les grands bouleversements sont la diminution du poids de l’agriculture et de l’industrie, l’ouverture à l’international, le déséquilibre du marché du travail, la hausse des finances publiques.

Vers une économie axée sur le secteur marchand et tertiaire

L’agriculture représentait en 1949 18% de la valeur ajoutée totale elle atteint aujourd’hui à peine 2% (entre 1,5 et 2%). La part de l’industrie aussi est en chute et passe de 25% en 1960 à 10% 
Conséquence : une montée en puissance des services marchands, qui passe de 35% au début des années 1950 à plus de 50% ajouté à  l’apparition d’une nouvelle économie numérique. Le secteur informatique a multiplié par trois les métiers du secteur en 30 ans.
Quant à l’emploi public il  représente depuis le milieu des années 1980 environ 20% de la valeur ajoutée totale, contre 12% au début des années 1950. Les entreprises non financières ont gardé leur taux de marge (28 % entre les années 1950 et 1960 et 28,4% en 2012) : il a baissé dans les années 70 à cause du premier choc pétrolier et s’est ensuite redressé à 32% en 1989( politique de désinflation compétitive et contrechoc pétrolier de 1986).

Un pouvoir d’achat en berne et des comptes publics en déséquilibre

Le pouvoir d’achat des ménages a augmenté presque régulièrement depuis 60 ans, les seules exceptions significatives portant sur les années 1983 (-1%), 1984 (-1,9%) et 2012 (-1,5%). Très dynamique au cours des Trente glorieuses (+4,4% en moyenne par an au cours des années 1960), le pouvoir d’achat des ménages a ensuite pâti fortement du ralentissement des gains de productivité horaire. Il stagne en moyenne sur les dernières années, marquées par la récession de 2009.
 Les comptes publics sont équilibrés jusqu’en 1974. Le premier déficit public marquant résulte des mesures de relance décidées par le gouvernement après le premier choc pétrolier, et l’impact de la récession sur les rentrées fiscales. A partir de 1981 et jusqu’en 1997, le solde primaire (hors intérêts de la dette) est systématiquement négatif. À partir de 2002, le solde primaire n’est plus jamais positif et le déficit total oscille entre 2% et 4% du PIB au cours des années 2002 à 2008. La crise financière de 2008 et la récession sans précédent creusent le déficit qui dépasse 7% du PIB en 2009 et 2010. Les mesures de redressement des finances publiques mises en œuvre à partir de 2011 ont permis de résorber ce déficit, à 4,1% du PIB fin 2013. La dette, elle, continue de grimper: de 64,2% du PIB fin 2008, elle devrait atteindre 95% fin 2014.

La mondialisation et son impact sur l’équilibre du commerce extérieur

La France s’est beaucoup développée dans le monde. Avec moins de 15% du PIB à la fin des années 1960, la part échanges commerciaux (exportations et importations) atteint 25% du PIB au début des années 2000.

La courbe du solde commercial est beaucoup plus accidentée. Excédentaire dans les années 1960, il chute après le second choc pétrolier pour afficher de 1980 à 1982 un déficit de l’ordre de 2% du PIB. Il se redresse ensuite et la France affiche du début des années 1990 jusqu’en 2003 un solide excédent commercial (jusqu’à 2,7% du PIB en 1997). Dégradation ensuite avec un déficit commercial de 1,5% du PIB à partir de 2007. Si les récessions de 1975 et 1993 avaient coïncidé avec un redressement du solde commercial (la chute de la demande intérieure entraînant celle des importations), celle de 2009 est directement liée à  la crise qui cette fois est mondiale.

ECOCUISINE

Cuisine, bain, placard

Apport : 70 000€

FRANCE ACCES

Services aux particuliers

Apport : 15 000€

GLASS AUTO

Centre auto et Station service

Apport : 10 000€

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

MDA électroménager

Électroménager

Apport : 50 000€

JORDAN TOMAS – Pizza Mamamia

Pizzeria

Apport : 70 000€

JOTUL POELES CHEMINEES

Cheminée et Poêle

Apport : 40 000€

SIXIEME AVENUE

Agence immobilière

Apport : 60 000€

Plus de franchises Afficher plus

Actualités

Camif Habitat renforce son réseau avec deux nouvelles franchises

Le réseau Camif Habitat poursuit activement sa stratégie d’expansion avec l’ouverture de deux nouvelles agences franchisées. La première s’implante à La Garenne-Colombes dans les Hauts-de-Seine, sous la direction de Marc Bervily Itasse, tandis que la seconde s’établit à Angoulême Est en Nouvelle-Aquitaine, pilotée par Olivier Marchione. Ces nouvelles implantations s’inscrivent dans une logique de maillage […]

Cuisines Références : un congrès en Crète pour renforcer la cohésion du réseau

Cuisines Références : un congrès en Crète pour renforcer la cohésion du réseau

Cuisines Références affiche une résilience remarquable dans un marché de la cuisine en pleine mutation. Lors de son congrès annuel qui s’est tenu en Crète du 22 au 25 juin et ayant réuni 160 participants (adhérents, fournisseurs, partenaires et collaborateurs), l’enseigne a dévoilé des résultats encourageants pour le premier semestre 2025, avec une hausse de […]

So.bio étend son empreinte avec une nouvelle franchise aux Arcs

So.bio étend son empreinte avec une nouvelle franchise aux Arcs

Le réseau So.bio poursuit son expansion avec l’ouverture d’un nouveau point de vente aux Arcs, dans le Var. Inauguré le 4 mars, ce magasin de 500 m² représente la deuxième ouverture de l’année pour le réseau, après celle de Rochefort. Ce développement s’inscrit dans une stratégie de maillage territorial ambitieuse, portée notamment par le modèle […]

×
Notre recommandation
MOBALPA

Leader incontournable sur le marché de la cuisine et de l’aménagement global de l’habitat.

Rejoindre le réseau Mobalpa, c’est s’engager pour l’excellence, l’innovation et la qualité.

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 50 000€
  • CA moyen : 1 700 000€
  • Droit d'entrée : 15 000€
  • Nombre d'unités total en national : 243
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.