Il s’agit d’un bon moyen de paiement, sécurisé, réservé aux prestataires réguliers dans la restauration traditionnelle ou non.
Les titres restaurant sont des bons pour paiement, ayant une valeur nominative, édités par des entreprises spécialisées et remis par les employeurs à leurs salariés pour leur permettre de manger de manière saine durant leur pause repas. Ils sont financés en partie par l’employeur et en partie par le salarié qui accepte d’acheter les tickets auxquels il a droit, à un montant inférieur à sa valeur, selon son nombre de journées entières travaillées. Il s’agit ‘n quelque sorte d’une prime défiscalisée…
En principe les titres restaurant ne sont utilisables ni le soir, ni durant les vacances, ni les dimanches ou jours fériés. Le restaurateur ne rend pas de monnaie sur la réception du titre restaurant, en revanche il peut en accepter deux par personne pour un repas. Ce sont les commerçants proposant des repas complets qui au départ étaient seuls habilités à les percevoir, aujourd’hui cette autorisation a été étendue aux restaurations rapides et aux traiteurs et à d’autres commerçants répondant à certaines conditions. Ils doivent en particulier proposer une alimentation variée consommable sur place, au moins durant six mois sur l’année. Les primeurs pourront bientôt être habilités afin d’assurer la promotion des fruits et légumes.
Pour être remboursés de vos titres vous devez également avoir affaire à cette centrale qui les reçoit et procède au paiement. Le cachet commercial de votre entreprise doit être apposé sur chaque titre, ils doivent être rangés dans le même sens comme des chèques, sans agrafe, ni trombone. Vous pouvez les envoyer par la poste ou les déposer dans un centre de collecte, il en existe deux cents sur le territoire français. Ce dernier moyen est réputé comme étant le plus sur et le plus rapide, il existe des centres de collecte au sein de certains magasins Metro ou Promocash.
Lorsque vous vous inscrivez, après avoir obtenu votre agrément, vous payez une inscription et chaque société émettrice perçoit une petit pourcentage en fonction du montant des remboursements effectués.
Dominique Deslandes
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