Le gouvernement va aider encore plus les primo-accédants à la propriété immobilière avec son nouveau PZT qui assouplit les conditions d’obtention de ce prêt et ainsi permettre à plus de ménages d’acheter un bien. Une façon de relancer à la fois le marché du BTP et celui de l’immobilier en général et des franchises de l’immobilier. Ce dispositif aura un impact positif sur le nombre de ventes selon les professionnels qui ont accueilli favorablement ces modifications.
Une participation plus importante et des conditions d’éligibilité assouplies
Il reste sous conditions de ressources mais pourra représenter 40% de l’emprunt pour l’achat du bien alors qu’aujourd’hui, il ne dépasse pas 26%. Les plafonds de revenus des ménages sont relevés : pour être éligible au nouveau PTZ, un couple avec deux enfants pourra gagner jusqu’à 74.000 euros annuels en zone A, la plus «tendue» (Paris et Côte d’Azur notamment) contre 72.000 euros à l’heure actuelle, et 48.000 euros contre 44.000 euros aujourd’hui, en zone C, la plus «détendue» (communes rurales). Pour un célibataire, les revenus annuels ne devront pas dépasser 37.000 euros contre 36.000 aujourd’hui en zone A, 24.000 euros contre 22.000 à l’heure actuelle, en zone C.
Commencer à rembourser plus tard et payer plus longtemps
Les ménages pourront commencer à rembourser ce prêt au bout de 5 ans, 10 ans ou 15 ans, selon leurs revenus. Aujourd’hui cela va d’une absence de différé pour les familles éligibles aux revenus les plus élevés à 14 ans pour les ménages les plus modestes. La durée sera de 20 ans minimum, ce qui réduit le montant des mensualités de remboursement. Grâce à un différé de 15 ans, un couple avec deux enfants à Vesoul qui gagne 2.000 euros par mois pourra acheter une maison à rénover pour 100.000 euros, en réalisant 50.000 euros de travaux. Le PTZ dans l’ancien actuellement réservé à 6.000 communes rurales sera élargi à tout le territoire, à condition de réaliser des travaux d’un coût d’au moins 25% du prix d’achat.
Combien ça coûte ?
2 milliards d’euros sur 5 ans à partir de 2017 contre 700 millions d’euros pour le PTZ actuel soit environ 250 millions d’euros annuels, pendant 5 ans «Ces 250 millions d’euros supplémentaires, dans l’évolution globale des recettes de l’Etat, sont tout à fait absorbables» dans le cadre d’une croissance annuelle du PIB d’environ 1% qui génère «environ 10 milliards d’euros de recettes supplémentaires» a précisé le secrétaire
d ’Etat au Budget Christian Eckert Les banques qui distribuent le PTZ obtiennent un crédit d’impôt sur 5 ans, à compter de l’année qui suit celle de l’octroi du prêt, soit pour le nouveau PTZ, à compter de 2017.
Un nouveau dispositif qui devrait profiter aux franchises immobilières : ce nouveau prêt a pour objectif de permettre à plus de ménages d’acquérir un bien et de relancer le marché des transactions immobilières. A suivre dans un contexte de prix élevé de l’immobilier mais avec des taux d’intérêt bas. Ces mesures vont dans le bon sens pour les professionnels comme pour les clients.
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