Celui qui avait déjà fait un coup avec les pompes funèbres en lançant les fameux » supermarchés de la mort » Roc’Eclerc, qui avait perdu le procès contre son frère pour l’utilisation de la marque Leclerc sur ses pompes à essence, Michel Leclerc s’est lancé en 2003 dans le mégastore automobile.
Il présente cela comme un nouveau concept de concession multimarque s’apuyant sur la nouvelle législation européenne qui supprime la concession exclusive. Mais pour l’instant, rien de bine nouveau car les véhicules en vente dans les Automobil’Eclerc sont importés de pays voisins où les prix sont les plus bas pour être proposés toutes marques confondues aux consommateurs. Cela existe déjà sous le nom de mandataires automobiles.
La chaîne a l’intention de recruter parmi les garagistes ou concessionnaires qui vont perdre leur exclusivité avec les marques. Les ambitions affichées par ce nouveau réseau semblent démesurées surtout si l’on observe de près les premiers résultats des nouveaux franchisés. Ceux-ci ont du mal à lutter contre les concessions présentes depuis longtemps sur le marché.
Le magazine Capital (n°146 de novembre 2003), après avoir rappelé la carrière faite de multiples rebondissements de Michel Leclerc, a interviewé un franchisé qui avait rompu son contrat quelques semaines seulement après l’avoir signé. D’après celui-ci, les performances ne seraient pas au rendez-vous.
Bruno PLACE