Après avoir été la base de l’alimentation dans le moyen âge, le pain a connu une période moins glorieuse caractérisée par une production trop industrielle qui lui a fait perdre en saveur. Les conséquences n’ont pas tardé à se manifester à travers une baisse de la consommation constatée dès 1950.
Cet aliment clé de l’alimentation des Français est à nouveau à l’honneur grâce à l’effort des boulangers qui rivalisent de créativité pour proposer diverses variétés de pain. Aujourd’hui on trouve des boulangers qui revisient les méthodes traditionnelles mais aussi des concepts modernes de boulangeries en franchise comme La Mie Câline qui allie boulangerie et restauration rapide qualitative.
Le pain à travers les époques
Le pain, dur et dense dans le Moyen âge, doit beaucoup à Parmentier et ses recherches ayant mené à la création de la première école de boulangerie gratuite. Parmentier est également l’auteur d’un livre intitulé Le Parfait Boulanger, sorti en 1778.
Le pain a par la suite été au centre de l’Histoire de l’hexagone et serait même en partie à l’origine de la Révolution Française. Les révolutionnaires s’attendaient d’ailleurs à trouver du blé lors de la prise de la Bastille en 1789. Et c’est tout naturellement qu’ils optèrent pour le gerbe, l’épi et le geste de la moisson lorsqu’il a fallu donner à la République ses symboles.
Le pain a toutefois perdu de son attrait vers le milieu du XX siècle en passant d’aliment de base sur la table des Français, à simple accompagnement. Sa consommation quotidienne moyenne a ainsi été divisée par trois en une cinquantaine d’années pour s’établir à 325 gr.
Les procédés de fabrication industriels donnant un pain certes plus blancs mais également moins savoureux ont contribué à la perte d’intérêt pour cet aliment autant de la part des consommateurs que de celle des nutritionnistes.
Le pain est néanmoins resté présent dans le langage parlé comme en témoignent des expressions comme « Long comme un jour sans pain », « Je ne mange pas de ce pain-là », « j’ai mangé plus d’un pain », ou encore « pour une bouchée de pain ».
Ce n’est qu’en 1970 que cet aliment a connu un regain d’intérêt qui s’est confirmé en 1980 grâce à un retour aux méthodes artisanales et à une offre diversifiée englobant plusieurs variétés de pains spéciaux. Des efforts qui ont fini par payer puisque la consommation est partie à la hausse depuis 2002.