Le silence de l’INPI et les décisions implicites de rejet des demandes.

  • Créé le : 30/01/2017
  • Modifé le : 30/01/2017
L’article 1 de la loi n° 2013-1005 du 12 novembre 2013 habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens et modifiant l’article 21 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 pose désormais comme principe que « Le silence gardé pendant deux mois par l’autorité administrative sur une demande vaut décision d’acceptation ». 

Article extrait de la newsletter de Fidal.

Toutefois, ce nouveau principe connaît de nombreuses exceptions : en matière de propriété industrielle (s’agissant des délais dans le domaine de l’acquisition des titres de brevet, marques et dessins et modèles), l’annexe du décret 2014-1281 du 23 octobre 2014 modifiant le code de la propriété intellectuelle relatif aux exceptions à l’application du principe « silence vaut acceptation » entré en vigueur le 12 novembre 2014 fournit une liste de demandes pour lesquelles le silence gardé par l’administration vaut rejet et fixe, lorsqu’il est différent du délai de deux mois, le délai à l’expiration duquel la décision de rejet est acquise. Cette liste s’est révélée lacunaire.
En raison des incertitudes juridiques que ce texte fait planer, plusieurs recours en annulation ont été introduits devant le Conseil d’Etat. Avant qu’ils n’aient été examinés par la haute juridiction, un décret correctif n° 2015-511 du 7 mai 2015 est entré en vigueur le 9 mai 2015 « applicable aux demandes antérieures qui n’ont pas encore donné lieu à une décision expresse”. Ce second texte, à supposer qu’il comble les lacunes des premiers, n’a aucun caractère rétroactif et ne met donc pas fin aux incertitudes entourant la période allant du 12 novembre 2014 au 8 mai 2015. L’INPI a publié un communiqué qui se veut rassurant : « (…) Dans l’immédiat, (…) il importe de souligner qu’en dépit de ces zones d’ombre, les dispositions de l’article L. 612-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) permettent toujours de garantir la parfaite sécurité juridique des demandes déposées auprès de l’INPI à compter du 12 novembre 2014”. Là encore, il s’agit d’une affirmation car l’article L. 612-1 CPI, qui ne concerne que les brevets, ne règle nullement les difficultés d’application du décret n°1280-2014.
Les demandeurs de titres déposés pendant la période allant du 12 novembre 2014 au 8 mai 2015, et ceux qui auront effectués des démarches auprès de l’INPI pendant cette période se doivent d’être particulièrement vigilants.
Quelles sont les mesures à prendre afin d’éviter l’application du principe “silence vaut rejet”, afin d’annuler si nécessaire les effets d’un rejet implicite et pour neutraliser les effets éventuels d’un rejet implicite ?
La première possibilité consiste, en application de l’article 5 de la loi 79-587 du 11 juillet 1979 relative à la motivation des actes administratifs et à l’amélioration des relations entre l’administration et le public [1], de solliciter de l’INPI les motifs de la decision implicite de rejet. La seconde consiste, comme l’illustre la decision rendue le 20 mai 2015 (n°389314) rendue par le Conseil d’Etat, à introduire devant la juridiction administrative un recours gracieux ou contentieux.
La solution la plus efficace serait bien entendu que la loi vienne rétroactivement conforter les dispositions du décret du 7 mai 2015.
 
[1] Art 5 « Une décision implicite intervenue dans les cas où la décision explicite aurait dû être motivée n’est pas illégale du seul fait qu’elle n’est pas assortie de cette motivation. Toutefois, à la demande de l’intéressé, formulée dans les délais du recours contentieux, les motifs de toute décision implicite de rejet devront lui être communiqués dans le mois suivant cette demande. Dans ce cas, le délai du recours contentieux contre ladite décision est prorogé jusqu’à l’expiration de deux mois suivant le jour où les motifs lui auront été communiqués ».

.Un article de Fidal…

CHOPSTIX

Restauration Asiatique

Apport : 100 000€

ECOCUISINE

Cuisine, bain, placard

Apport : 70 000€

FRANCE ACCES

Services aux particuliers

Apport : 15 000€

REMOVO

Entretien et rénovation

Apport : 10 000€

GLASS AUTO

Centre auto et Station service

Apport : 10 000€

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

MDA électroménager

Électroménager

Apport : 50 000€

Direct Croquette

Animalerie - Alimentation animale

Apport : 2 000€

Plus de franchises Afficher plus

Actualités

Maison Caffet vise 40 boutiques d’ici 2032 et privilégie un développement en propre

La Maison Caffet, l’enseigne de Pascal Caffet, Meilleur Ouvrier de France et Champion du Monde des métiers du dessert, dévoile un Business Plan 2032 audacieux qui mise sur l’intégration plutôt que sur la multiplication des partenaires franchisés. Avec l’ambition de doubler son réseau pour atteindre 40 points de vente contre 19 actuellement, la marque annonce […]

De la réussite locale à la franchise nationale : Family Plus passe à la vitesse supérieure

Après dix-sept années d’expérience et le développement réussi de neuf agences en propre à Paris et dans la région lyonnaise, Family Plus franchit une étape décisive en ouvrant son réseau à la franchise. Cette enseigne spécialisée dans les services à la personne, qui concentre son activité sur la garde d’enfants et le ménage-repassage, propose aux […]

Franck Butrak, franchisé Removo à Saint-Germain-en-Laye, partage son expérience

Franck Butrak, franchisé Removo à Saint-Germain-en-Laye, partage son expérience

Après 20 ans d’expérience d’installation en fermetures, automatismes, portes de garages, volets roulants… Franck Butrak a voulu donner un nouveau sens à sa carrière. A 40 ans, il se lance dans l’aventure entrepreneuriale en rejoignant le réseau Removo, une franchise en plein essor spécialisée dans la réparation, la motorisation et l’installation de volets roulants. Un […]

×
Notre recommandation
PPF

Intégrer PPF, c’est participer à la rénovation énergétique des foyers français avec des prestations innovantes et modernes.

Le réseau n°1 de la rénovation énergétique

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 14 000€
  • CA moyen : 1 500 000€
  • Droit d'entrée : 14 000€
  • Nombre d'unités total en national : 60
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.