Selon l’article L519-1 du Code monétaire et financier « est intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP) toute personne qui exerce, à titre habituel, contre une rémunération ou toute autre forme d’avantage économique, l’intermédiation en opérations de banque et en services de paiement, sans se porter ducroire ou qui fournit un service de conseil au sens de l’article L. 519-1-1 ». Le courtier exerce en général dans trois domaines : le crédit immobilier, le rachat de crédits et l’assurance. Il a pour mission de faire bénéficier son client du meilleur contrat. Mais il est impératif de suivre un certain parcours et détenir une certification pour avoir le droit d’exercer.
La formation de courtier de crédit
Pour devenir courtier en crédit il faut avoir une certification professionnelle, une sorte de diplôme attestant de vos compétences à exercer ce métier. Vous pouvez choisir de suivre une formation en ligne ou en direct dans un centre de formation enregistré auprès de l’Etat et approuvé par le ministre de l’économie. La formation en question va dépendre du type de courtage choisi (formation de niveau 1, de niveau 2, d’une mise à niveau…). Elle aura pour objectif d’apporter les connaissances juridiques et financières nécessaires afin d’obtenir l’habilitation obligatoire pour devenir courtier en crédit. Une fois la formation validée, l’IOBSP en poche, vient ensuite l’inscription au registre unique d’immatriculation de l’ORIAS sachant que cette inscription se renouvelle chaque année.
Un métier qui a de l’avenir
Un courtier peut être indépendant ou travailler au sein d’une entreprise. Souvent, les courtiers débutent leur carrière en tant que salariés dans un cabinet de courtage avant d’ouvrir leurs propres cabinets. Avec un marché de l’immobilier très actif et un nombre croissant de particuliers faisant appel à un courtier, le métier a assurément de beaux jours devant lui. L’entrée en vigueur d’un nouveau cadre réglementaire en janvier 2013 a favorisé l’augmentation de la part de marché des courtiers. Cette dernière a doublé en 10 ans et oscille aujourd’hui entre 40 et 60%. Néanmoins il reste des places à prendre et le métier de courtier peut concerner de nombreux domaines outre celui de l’immobilier ou de l’assurance.