Ni trop vieux, ni trop jeune, ni trop original, encore moins chômeur de longue durée… Le candidat idéal pour un recruteur doit être dans la norme.
Les études le prouvent, les recruteurs prennent peu de risques. 40 % des professionnels avouent faire du clonage dans une mission sur deux. Près de la moitié essaient néanmoins de présenter des candidats qui correspondent pour moins de 80 % aux critères retenus mais ces candidats ne sont retenus que dans un cas sur quatre…
Il est à noter que les dirigeants de PME sont toutefois plus enclins à accepter les profils atypiques et sont moins fermés aux conseils des cabinets de recrutement. Mais pour tous l’âge reste un facteur discriminant. 31 % des consultants disent présenter des candidats de plus de 45 ans, ils arrivent à les placer dans un cas sur cinq seulement.
Autre évidence, le passage par le chômage ne fait pas bonne impression. Les demandeurs d’emploi de longue durée souffrent d’un préjugé défavorable. Enfin les références sont souvent vérifiées et l’analyse graphologique a encore ses adeptes.
Dominique Deslandes