ACF : Quelles difficultés avez-vous rencontré pour monter votre affaire ?
JP B : La première difficulté est de trouver un local, c’est pourquoi pour mon deuxième magasin, j’ai saisi l’opportunité quand elle s’est présentée. La deuxième difficulté est la lourdeur des démarches administratives : rien n’est fait pour faciliter la création. Enfin, il faut savoir convaincre les banques qui sont de nature frileuse. Il faut ajouter par ailleurs, qu’au moment de signer pour financement, j’ai appris qu’un concurrent allait s’installer sur la même zone que moice n’a pas été très facile, mais comme j’avais confiance en mon projet, que tout était bien organisé, « je ne me suis pas retiré de la course ! ».
ACF : Pour vous en temps que franchisé, quels sont les atouts de l’appartenance au réseau Bureau Vallée ?
JP B : Tout d’abord, nous bénéficions de conditions d’achat très avantageuses. Ce qui fait la force du concept c’est justement l’image prix qu’on a envers les clients. Par ailleurs, le concept Bureau Vallée est basé sur une très bonne gestion des conditions d’exploitation : il n’y a pas de superflu, les investissements sont réalisés là où il faut, ce qui permet de réduire l’investissement de départ. La tête de réseau porte une attention très particulière aux conditions d’exploitation de ses franchisés et préféra refuser un local qui a un loyer trop cher même si cela freine son développement. Je trouve qu’il y a une très bonne entente au sein du réseau, le franchiseur est un vrai partenaire, disponible pour donner des conseils et répondre aux questions.
ACF : Comment se porte votre activité aujourd’hui ?
JP B : Dans un premier temps, cela a été une phase de découverte, car dans le Pas de Calais, l’enseigne Bureau Vallée n’était pas connue. J’ai donc communiqué sur le fait que Bureau Vallée est une enseigne nationale. Aujourd’hui j’ai de très bons retours de la part de mes clients qui apprécient notamment notre positionnement prix. Etant satisfait des résultats de mon premier magasin, j’en ai donc ouvert un deuxième !
ACF : Quel est le principal conseil que vous pourriez donner à un futur franchisé ?
JP B : La première étape fondamentale est de mener son enquête, il faut prendre contact avec les franchisés existants, leur poser beaucoup de questions et si 30% des franchisés ne sont pas satisfaits, il faut « fuir ! ». C’est ce que j’ai fait, suite à des rencontres avec des franchisés d’un réseau, j’ai décidé de ne pas y aller, il faut mieux prendre son temps pour trouver l’enseigne qu’il nous faut. Ensuite, je dirai qu’il faut bien préparer son business plan et ne pas hésiter à le réadapter en fonction en fonction de la zone d’activité où l’on souhaite s’implanter. Enfin, il faut se préparer psychologiquement à devenir indépendant, à perdre le confort d’être salarié et aussi préparer sa vie de famille, car l’investissement personnel fait parti de la réussite !