Ces formules alternatives ont la côte… L’opportunité d’entreprendre au vert….même si le plus souvent, ce sont des habitants locaux qui rentabilisent un local existant, d’autres, des urbains, en font un moyen de retour à la campagne. (NDLR : La nécessité de créer de nouveaux concepts franchisés est néanmoins évidente.)
Il y a une différence entre les formules d’hébergement campagnard. La chambre d’hôtes est aménagée, le touriste y passe la nuit, prend le petit déjeuner et s’en va. Un gîte rural est un meublé, équipé en éléments de cuisine. Les repas ne sont pas fournis.
Quelles sont les qualités requises pour cette activité ? D’abord le sens de l’accueil, la disponibilité, même le dimanche, une connaissance de la région afin d’apporter quelques conseils. Parfois des animations sont proposées en complément : l’art de la tisane ou la promenade à cheval.
C’est une activité d’appoint, les tarifs pratiqués varient suivant le lieu et la saison. Une chambre rapporte entre 1500 et 3000 euros par an. Lorsque vous optez pour un gîte de groupe, pouvant accueillir une vingtaine de personnes, il est possible d’en vivre. Vous pouvez aussi compléter par une table d’hôtes (repas avoisinant les 15 euros).
En tout cas la création implique d’être propriétaire de sa maison. Le coût d’entretien varie de 38 000 à 76 000 euros en moyenne pour un gîte rural labellisé Gîtes de France, de 7 500 à 10 700 euros pour une chambre d’hôtes. La fédération nationale des Gîtes de France classe les gîtes labellisés en cinq catégories appelées » épis « . Pour l’exploitation commerciale, soit vous gérez vous-même, soit vous avez recours à un service de réservation en échange d’une adhésion, puis d’une commission versées à cette fédération.
Récemment, une innovation de taille a vu le jour: la première franchise d’élevage. Elle est accessible à n’importe quelle personne, rurale ou urbaine, désireuse de vivre et travailler à la campagne. Cliquer pour plus d’infos sur la franchise « Notre Basse Cour », une très sérieuse mais peu coûteuse franchise.