La franchise se féminise. En 2007, 40 % des franchisés seraient des femmes, contre 33 % en 2004 (source baromètre Banques populaires – fff) mais ce taux nous paraît un peu élevé et demande confirmation par d’autres études.
Dans le monde économique en général les femmes commencent à s’imposer. Mais la franchise semble particulièrement leur convenir, grâce aux avantages du réseau et à l’encadrement. Sont-elles plus disciplinées ? Plus raisonnables ?
En 2007 elles représentaient 31 % des créateurs d’entreprise tous secteurs confondus moins qu’en franchise donc où elles sont 40 %.
Les femmes s’investissent davantage en franchise en raison des avantages que ce système apporte : notoriété, savoir-faire, assistance, etc. En effet ce qui crée un frein à la création d’entreprise pour une femme tient surtout aux contraintes professionnelles plus fortes que cela entraîne et à une durée de travail importante. Par ailleurs les disparités sont fortes en fonction des secteurs d’activité, il y a moins de femmes créatrices dans le bâtiment que dans les services par exemple : 84 % des créations d’entreprises effectuées par des femmes le sont dans le secteur teritiaire.
Enfin, les femmes sont plus souvent que les hommes à la tête de sociétés dont le capital est majoritairement familial. Les entreprises créées sont moins importantes, avec un capital investi plus réduit. Elles emploient moins de salariés que les hommes, il s’agit donc souvent de petites unités. Néanmoins leur taux de survie est supérieur aux entreprises créées par les hommes… Ce que l’on retrouve à l’identique dans le monde de la franchise où leur présence s’accroit dans les unités de petit format, avec un chiffre d’affaires inférieur à 150 000 €, employant peu de salariés, voire aucun.
Dominique Van Moerkercke