Dans la lignée des années précédentes, l’intérêt croissant des Français pour l’équipement de la maison et la décoration ne se dément pas. Un dynamisme qui ne manque pas de toucher les enseignes de franchise du secteur.
En 2007, les grandes surfaces de bricolage ont ainsi terminé l’année avec un chiffre d’affaires de 3,7 % et sur les sept dernières années, ces magasins ont vu leur poids évoluer de 5 milliards d’euros.
Bien sûr, cette croissance varie selon les produits concernés : si le marché du jardin, très lié aux conditions météorologiques, est globalement moins dynamique, certains segments comme les barbecues, le mobilier de jardin ou l’aménagement continuent de se développer.
Côté bricolage, les investissements des Français dans ce domaine ne semblent pas pâtir de la morosité économique ambiante : en février 2008, après trois mois de baisse consécutives, les ventes ont repris avec une augmentation de 6 % en valeur et 4 % en volume. En tête de cette croissance : la vente de peinture et d’enduits.
Côté jardinerie, face à la diminution de la vente de végétaux, les enseignes ont agrandi leur offre et se sont tournées vers les articles d’art de la table ou de linge de maison. Un choix astucieux qui n’a pas manqué d’attirer de nouveaux clients et qui devraient ouvrir la porte à de nouvelles diversifications.
Autre levier au développement de ce secteur : le développement durable La protection de l’environnement est devenue un thème de société majeure et ne manque pas de prendre sa place dans les enseignes de bricolage ou les jardineries. Le bio deviendrait-il le nouveau moteur du marché de l’équipement de la maison ?
Audrey Caudron