L’investissement peut dépasser le million d’euros selon la taille (même si on peut démarrer une supérette pour beaucoup moins) et c’est un engagement qui doit être réfléchi. La franchise apporte la notoriété devenue nécessaire même pour le petit supermarché de quartier. La notion de réseau est également importante afin de pouvoir bénéficier des conseils et informations provenant de l’enseigne. Car c’est aussi un métier qui s’apprend.
Une grand difficulté réside dans le choix des produits et la gestion des stocks, la plupart des franchiseurs proposent des outils de gestion qui permettent de suivre les ventes au quotidien. Dans l’alimentaire par exemple il n’est pas aisé d’anticiper les dates de péremption.
De plus aujourd’hui les enseignes évoluent vers des petits points de vente qui demande une connaissance fine du marché. L’essentiel pour bien comprendre le métier est de prendre conscience qu’il ne s’exerce pas assis derrière un bureau ou une caisse. Il est important de bien manager son équipe. On voit se multiplier les Monop’, Spar, Carrefour Market, Carrefour City, Vival, U Express, Leclerc Express, Intermarché Express, etc.
Pour les franchisés il s’agit d’une opportunité puisque l’investissement s’en trouve réduit car un fonds en plein cur de ville évolue avec le prix du marché immobilier. De plus ces nouveaux formats permettent de devenir rapidement adepte de la multi-franchise et de diriger plusieurs points de vente.
Dominique Deslandes
Voir les enseignes qui recrutent dans le secteur des supermarchés et supérettes.