Dans les années 90, à la suite des américains, de nombreux entrepreneurs français ont choisi la délocalisation de leur production. Il s’agissait de faire baisser les prix de revient, en particulier en ayant une masse salariale moins importante Mais d’autres critères interviennent d’abord certaines entreprises ont perdu le gain réalisé sur la main-d’uvre avec les frais de transport, d’emballage et de logistique. Une entreprise fabriquant des gros volumes aura souvent des frais supplémentaires diminuant les bénéfices réalisés à la production. En plus le prix des carburants augmentant, les frais de transport auraient plus que triplé depuis une dizaine d’années.
Une fois sur place, la vigilance s’impose dans un pays de culture et de langue différentes. Il est souvent difficile de former les salariés, de manager les équipes et gérer les turnovers. Souvent le chef d’entreprise, éloigné du lieu de production, a du mal à obtenir la qualité de fabrication souhaitée. La productivité s’avère très faible. L’expérience de la délocalisation finit par être très décevante pour ces entreprises qui ont tenté l’aventure
l’Insee a constaté l’impact négatif du commerce international sur l’emploi. Alors aujourd’hui le Gouvernement envisage une prime à la relocalisation, pour les grosses PME. Il s’agirait de sommes attribuées pour financer sur trois ans des avances remboursables. A suivre
Dominique Deslandes