Le droit d’entrée est une redevance initiale forfaitaire qui devrait correspondre plus ou moins aux frais engagés par le franchiseur pour accueillir son nouveau partenaire, avec ou sans bénéfice pour le franchiseur, avec ou sans amortissement des frais et des années passées à créer et améliorer le concept.
Difficile à chiffrer. Il représente aussi le droit d’utiliser une enseigne, de bénéficier de sa notoriété. Certaines enseignes permettent en effet d’avoir une clientèle dès le premier jour d’ouverture ce qui n’est pas négligeable. Cette appréciation est difficile à quantifier d’où le fait que l’estimation du droit d’entrée se révèle parfois très arbitraire.
Le droit d’entrée peut de plus recouvrir des prestations et des fournitures telles que la formation, les logiciels ou programmes spécifiques, le matériel de vente, la PLV, etc. Il est important que ces éléments soient bien détaillés.
Le franchisé doit bien savoir ce qu’il paie. Il vous est recommandé de ne pas accepter de payer un pack global sans transparence afin de pouvoir comparer avec d’autres franchises. Si vous vous adressez à un nouveau franchiseur dont l’enseigne est peu connue vous pouvez négocier le droit d’entrée en soulignant qu’à priori vous partagez le risque.
Selon les réseaux et les secteurs le droit d’entrée peut varier de 3 000 à 30 000 €, voire plus encore. Un franchiseur qui ne demande rien n’est pas nécessairement moins cher, vérifiez bien comment il compte récupérer ses frais avant de vous engager. En général quand il se passe de cette ressource il compte retrouver l’argent qu’il apporte sur d’autres postes…
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