Petit tour d’horizon des formations et diplômes nécessaires. Point sur les conditions d’hygiène incontournables !
Formation
– Le certificat d’aptitude professionnel (CAP) de la filière esthétique cosmétique est un minimum. Ce diplôme est la principale voie d’accès aux métiers de la beauté avec 9500 élèves qui le valident tous les ans. Mais attention, une personne titulaire de ce seul CAP ne peut pas effectuer tous les soins. La formation lui permet de pratiquer uniquement les soins du visage, le maquillage, l’épilation ainsi que les soins des mains et des pieds.
– C’est titulaire d’un brevet professionnel (BP) ou d’un bac professionnel que le professionnel pourra opter pour les soins du corps et des techniques spécifiques de soins du visage.
– Enfin, le brevet de technicien supérieur (BTS) permettra à une esthéticienne d’acquérir des compétences pour diriger une équipe et négocier avec les marques qui approvisionnent son centre de beauté.
Bien sûr, les esthéticiennes doivent être formées tout au long de leur carrière pour rester à niveau par rapport aux nouvelles techniques ou pour améliorer des pratiques particulières.
Hygiène
L’hygiène est à la base de la formation des esthéticiennes. Les techniques de désinfection y sont abordées dès la première année, de l’utilisation de l’alcool aux stérilisateurs, en passant par celle des dérivés laurylés (antiseptiques cutanés). Poste le plus à risque, l’épilation est un acte particulièrement surveillé. Impossible d’échapper à la désinfection de la surface à épiler, au lavage des mains sous spray désinfectant !
La biologie et la dermatologie font également partie intégrante des enseignements. Il s’agit d’apprendre aux futurs professionnels de la beauté à repérer des anomalies cutanées ou autres infections. Dans ce cas, les soins ne sont pas prodigués et les clients sont envoyés vers des spécialistes médicaux.
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