Les adhérents apprécient la simplicité de la centrale d’achats, son interlocuteur unique. D’autres, dans le bricolage, par exemple, s’adressent directement aux fournisseurs. C’est la logistique propre à chaque métier qui est déterminante. Il existe enfin des centrales d’achats virtuelles : ainsi, des chaînes de fleuristes regroupent les commandes de leurs franchisés et les passent par Internet aux producteurs hollandais qui livrent directement les magasins lors des mêmes tournées que les fleuristes solos. Mais la centrale achète et revende comme un intermédiaire pour garantir le paiement aux fournisseurs et obtenir de meilleures conditions. Chaque métier a vraiment ses propres exigences. La fleur a une duré de conservation limitée et n’a rien à voir avec des vis ou des perceuses.
Une centrale d’achats exige parfois une infrastructure lourde et coûteuse, cet investissement est donc réservé aux réseaux qui peuvent économiser plus sur le « prix d’achat rendu magasin » que ce qu’ils pensent dépenser en frais de centrale. Un calcul au cas par cas…sur mesure. Parfois, le coût de la centrale est compris dans les royalties, mais le plus souvent, comme chez Carrefour, il est facturé dans le prix des produits. Mieux vaut connaître le coût exact du fonctionnement de la centrale d’achats or certains considèrent que le fonctionnement de la centrale d’achats ne concerne pas les franchisés quand d’autres jouent la transparence. Les commissions, souvent paritaires, permettent dans une certaine mesure d’éviter dérives et litiges. Mais cela suppose que des franchisés acceptent de leur consacrer une partie de leur temps. Il y a des réseaux qui gagnent leur vie sur les royalties et d’autres sur les marges de la centrale…ou les deux.
Une transparence totale n’est cependant pas toujours facile à obtenir, dans la mesure où les centrales d’achats sont de lourdes machines, à la comptabilité complexe, et qui constituent parfois des entités juridiques distinctes de celle du franchiseur. La première chose à faire est de vous renseigner auprès du franchiseur sur ses structures d’achats et de comparer les prix des articles.
DD