Le drive est aussi passé par là. Les clients continuent à fréquenter les grandes surfaces mais moins systématiquement et utilisent de plus en plus la formule du drive pour les courses volumineuses et de base.
Les commerces de proximité jouent aussi sur d’autres tableaux : une offre réduite mais pertinente à des prix comparables aux grandes surfaces, des services sur un même lieu et la convivialité en plus. Ils s’installent partout y compris dans les gares (Monop’station). Grâce à la multiplication de ces petits points de vente, les clients savent qu’ils pourront toujours faire à diner sans craindre le syndrome du frigo vide.
Selon une étude réalisée par CSA pour Monoprix en octobre 2012, 91 % des urbains interrogés se déclarent satisfaits de vivre en ville grâce, notamment, à la facilité d’accès aux commerces multiformats. En fonction de leurs besoins (produits basiques, gros volume, produits spécifiques et à court ou moyen terme), ils iront soit en grandes surfaces soit en moyenne soit en commerce de proximité.
Le commerce de proximité, moteur de développement économique et de lien social. Pour 57 % des personnes interrogées, le développement économique est le principal apport du commerce en ville et pour 42 %, il est davantage créateur de lien social.
Les citadins prennent plus de plaisir à se rendre dans les petits commerces de proximité ou sur Internet. En effet, le marché, le commerçant de quartier, le petit commerçant, les courses par Internet et les supermarchés de quartier sont associés à des moments de plaisir, contrairement aux hypermarchés et aux hard discounters, qui sont davantage perçus comme des contraintes. Pour les achats alimentaires, la complémentarité multiformat et mutlicanal est appréciée.
Ces magasins ‘nouvelle génération’ s’appellent Carrefour City, Carrefour Market, Carrefour Contact, Carrefour Express : sous ces différentes appellations des formats plus ou moins grands ; la branche Carrefour Proximité compte 800 magasins.
Le groupe Casino a lui un maillage historique (plus de 5 000 points de vente en France) via ses enseignes Petit Casino, Spar, Vival et développe des petites nouvelles comme Casino Shopping ,Casino Shop, chez Jean.
En même temps, les concurrents n’ont pas attendu pour créer aussi leurs versions. C’est le cas de Leclerc Express ou U Express ou A2 Pas du groupe Auchan. Plutôt plus à l’aise sur l’hypermarché qu’ils ont su développé et faire fructifier, la nouvelle approche de l’offre est totalement différente et il leur faut repenser un modèle économique.
L’offre produits s’accompagne de service comme la livraison à domicile, le pressing, le Wi-fi ou même comme chez Jean ou Daily Monop un coin restauration pour faire une halte grâce à une offre de viennoiserie ou traiteur. Une nécessité pour donner plus que les hypermarchés de périphérie en qualité de vie, la gamme de produits restant limitée. Il faut repenser l’offre et faire profiter les points de vente des conditions d’achat des hypers tout en sachant que les règles de gestion sont différentes : logistique en flux tendu car peu de surface de stockage sans rupture de produits par exemple.
Le renouveau des commerces de proximité depuis quelques années et en particulier les supérettes alimentaires ne doit pas faire oublier que ce système de franchise existe depuis longtemps. En milieu plus rural avec Casino et en milieu urbain avec Monoprix il y a de cela plus de 50 ans. C’est en franchise que ces réseaux se sont développés et c’est en franchise que les distributeurs comme Carrefour ou Auchan mise aujourd’hui sur l’avenir. Ils apportent la notoriété aux franchisés qui eux apportent la connaissance de l’économie locale et de ses clients qu’ils connaissent souvent très bien. Un échange qui confère une dynamique profitable aux deux partis.
Retrouvez les franchises supermarché qui recrutent dans toute la France.