Cette nouvelle étude ‘Le marché de la médecine et de la chirurgie esthétique à l’horizon 2015- Perspective du marché, nouveaux enjeux règlementaires et analyse du paysage concurrentiel’, a été réalisée par Cathy Alégria pour Xerfi.
Nouveau phénomène social, on remarque que toutes les classes sociales et toutes les tranches d’âges sont désormais clients du marché de l’esthétique.
C’est surtout tous les traitements non invasifs qui sont à l’origine de ce bouleversement et de cette démocratisation de l’esthétique (complément de ride, toxine botulique, etc.). Ces soins ne nécessitent pas d’hospitalisation, permettent des résultats généralement satisfaisants et on connait peu d’effets secondaires négatifs. Et l’atout supplémentaire de ces techniques, c’est qu’elles sont bien moins coûteuses qu’une chirurgie.
Les experts de ce groupe pronostiquent, entre 2012 et 2015, une croissance annuelle de 12 % pour les traitements non invasifs et de 2 % pour les actes chirurgicaux.
Ce sont les actes de chirurgie et de médecines esthétiques qui à eux seules couvrent 90 % du chiffre d’affaires de ce secteur.
Suite aux scandales des prothèses PIP, les autorités risque de durcir l’attribution des autorisations de délivrance du marquage CE des dispositifs médicaux délivrées aux fabricants. Et après l’affaire Médiator, l’acceptation des demandes d’autorisation de Mise sur le Marché (AMM) sont victimes de réformes d’exigences. Il y a un développement accru de la pharma-épidémiologie.
Les tarifs risquent également d’augmenté avec l’instauration de la TVA sur l’ensemble des interventions esthétiques, mise en application depuis le 1er octobre 2012. La conséquence directe sera la compétitivité des prix pratiqués à l’étranger dans les pays du Maghreb et dans les pays de l’Est. En conclusion, l’activité des cliniques entre 2012 et 2015 progressera un peu plus lentement qu’entre 2007 et 2012.
Pour faire face à cette concurrence, de nouveaux opérateurs investissent le marché de l’esthétique. Les dermatologues, ophtalmologues et médecins généralistes y trouvent une bonne façon de pouvoir ainsi augmenter leurs honoraires.
L’absence de règlementation a permis à certains laboratoires pharmaceutiques de se glisser dans ce marché, comme l’américain Allergan qui a commercialisé sa toxine botulique comme un traitement des affections neurologiques. Les laboratoires de cosmétologie font de même avec les produits injectables.
La fabrication de matériels esthétiques est développée par des grands groupes internationaux, mais aussi par des opérateurs français. C’est important lorsque l’on sait que le marché des prothèses a progressé de 30 % entre 2008 et 2012. Ces laboratoires implantés dans l’hexagone sont : Sebbin, Arion, Cereplas et Péroue.
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D’après un communiqué de presse du groupe Xerfi