Aujourd’hui, 80 % du financement des entreprises est effectué par les banques. En France les crédits bancaires continuent d’évoluer, malgré la crise et sont actuellement de 90 M€.
Une bonne relation avec son banquier ne suffira plus s’il y a risque de resserrement des conditions d’obtention d’un prêt bancaire. Au titre de deux articles du code monétaire et financier, les courtiers en financement sont reconnus comme intermédiaires en opérations bancaires. Comme pour le modèle des courtiers immobiliers qui a fait ses preuves, ils apportent une aide appréciable aux porteurs de projet. S’établira alors un rapport entre professionnels, courtier / banquier.
Les transactions effectuées avec l’intermédiaire d’un courtier sont très règlementées et un mandat précisant nature et conditions des opérations doit être signé. Le code monétaire et financier leur interdit de percevoir une rémunération avant la réalisation écrite de l’opération et ils doivent justifier d’une garantie de remboursement si des fonds leur sont momentanément remis.
Pour un créateur d’entreprise, il y a plusieurs besoins financiers incontournables : l’achat de matériel et souvent de véhicule, l’acquisition de locaux, l’approvisionnement d’un stock de marchandises et la création ou la reprise d’un fonds de commerce. L’appel aux banques pour obtenir une aide financière est alors nécessaire. C’est là que le courtier financier intervient pour la constitution du dossier de demande.
Le courtier saura aussi négocier des taux de crédit plus intéressants pour l’entrepreneur. Si un entrepreneur présente un dossier à sa banque, le courtier lui en a déjà présenté des centaines et il parle le même langage que le banquier. Il a une expérience pour négocier des financements concernant l’implantation de commerce en franchise, dans tous les secteurs et sur l’ensemble du territoire.
Le courtier, par sa connaissance du système bancaire, va pourvoir préparer plus objectivement un dossier de demande de prêt, sachant les points importants qui sont attendus par le banquier. C’est un intermédiaire qui a un poids important dans la conclusion d’une transaction.
Par son expérience et ses connaissances, le dossier présenté par un courtier sera alors complet et répondra aux attentes de l’établissement bancaire. Si un dossier de demande de prêt est bien présenté, classé, et vérifié, en cinq minutes le banquier pourra se faire une idée sans avoir à chercher des informations perdues dans la masse des documents.
De même, les points faibles des dossiers seront clairement exposés au banquier, sans être cachés comme aurait tendance à le faire le porteur du projet et tous les termes techniques souvent difficiles à comprendre pour un particulier lui seront alors clairement expliqués. Avant le rendez-vous avec l’établissement bancaire, le courtier aura briefé son client qui connaitra donc les exigences du banquier, la négociation en sera facilité et d’éventuels conflits évités.
L’expertise du courtier est encore plus nécessaire lors d’une reprise, car il saura valider le prévisionnel, en se basant sur les chiffres passés. Egalement, lorsqu’une réponse rapide est attendue, son carnet d’adresse lui permettra d’accéder à des procédures plus rapides.
Pour ses services, la rémunération du courtier en financement se situe entre 1 % et 2 % du montant du prêt obtenu, avec un minimum de mille euros en moyenne.
D’après un article ‘Entreprise & Franchise’.
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