A partir d’une bonne idée il n’y a pas forcément la réussite si le concept n’a pas été testé dans une ou plusieurs unités pilotes. La rentabilité doit être démontrée et ce depuis au moins deux ans sur des sites qui sont représentatifs du développement futur. Commencer dans la franchise avec un tout jeune réseau n’ayant qu’une unité peut être plus risqué que dans un réseau établi depuis plusieurs années avec des points de vente dans toute la France.
Le franchiseur doit être propriétaire de la marque qu’il distribue et démontrer qu’il l’entretient en déposant régulièrement celle-ci auprès de l’INPI pour faire valoir les droits à l’utilisation. Il doit informer le candidat sur l’étendue du dépôt (classe des produits et international pour un développement ultérieur).
Le franchiseur doit démontrer la valeur ajoutée de son réseau sur le plan organisationnel, méthodologique et bien sûr technique dans le cas de métier de l’artisanat ou de la coiffure par exemple. C’est le savoir-faire qui doit être spécifique et identifiable par rapport aux autres réseaux. Ce peut être une méthode d’approvisionnement de produits ou commerciale ou marketing propre à l’enseigne ou un produit original comme dans l’alimentation spécialisée.
Il doit aussi communiquer un état du marché global, les deux derniers bilans et la liste de ses franchisés. Un candidat peut alors ensuite s’informer lui-même auprès des franchisés.
Même si en rejoignant un réseau, un candidat à la franchise cherche une forme de sécurité, il reste indépendant dans son fonctionnement quotidien. Le franchiseur n’a pas de droit d’ingérence dans la marche de l’entreprise mais doit favoriser les échanges entre la tête du réseau et les franchisés.
Un franchisé n’est pas un simple dépositaire de produits avec des prix imposés qui ne permettent pas de fixer sa marge bénéficiaire et donc de gérer la rentabilité de son entreprise. Certains contrats de franchise ont été requalifiés en contrat de travail considérant que les franchisés concernés n’étaient pas maitre d’exploiter leur point de vente et donc ne méritaient pas le statut d’indépendant franchisé.
Un réseau ne se développe pas uniquement parce que le franchiseur choisit telle ou telle stratégie dans son coin. Dans un bon réseau de franchise, l’échange prime et fait avancer le concept. Si les animateurs réseau restent les interlocuteurs privilégiés des franchisés, les échanges peuvent se faire via Intranet et permettre une réactivité quasi immédiate comme de réajuster des orientations commerciales suite aux informations communiquées par des franchisés. Un bon franchiseur se reconnaitra à sa faculté d’écoute, de remise en question et à l’assistance et la formation qu’il donnera à ses franchisés.
la formation est un point clé de la franchise : un candidat doit pouvoir compter sur une formation initiale approfondie et une formation permanente tout au long du contrat.
S’il est incontestable que le côté financier reste le fer de lance de la création d’une franchise, il ne faut pas le mettre forcément en premier critère. Certains réseaux vous proposeront des droits d’entrée peu élevés mais qu’en est-il de la formation, de l’assistance, de la redevance ? Faire la part des choses tout en restant dans votre budget mais il faut parfois savoir dépenser un peu plus au départ avec des atouts que tirer des plans sur la comète..
Avant de vous lancer, allez chercher les informations sur les salons, comparez les réseaux et visitez des points de vente. La franchise recrute en France et à l’étranger dans tous les secteurs d’activité et il y a surement une enseigne qui répondra à vos envies et vos critères de sélection là où vous voulez. Consultez notre annuaire de la franchise et sélectionnez les réseaux qui vous intéressent.