Il convient d’abord de calculer une valeur théorique en appliquant un pourcentage au chiffre d’affaires moyen TTC des trois dernières années d’exploitation, à partir d’un barème, tel que celui édité par le « Francis Lefebvre ». D’autres paramètres peuvent être pris en compte, comme le résultat d’exploitation ou la rentabilité, mais cela rend l’analogie plus complexe.
Ensuite il s’agit d’obtenir des valeurs comparables par exemple à la Chambre de Commerce, la Chambre des notaires, dans certains magazines professionnels ou encore sur Internet. Il est clair qu’une comparaison uniquement fondée sur le chiffre d’affaires est un peu restrictive puisqu’ici on élimine des critères tels que la proximité commerciale, le potentiel de développement ou le personnel. Mais l‘avantage est que l’évaluation par analogie est simple et facilement compréhensible pour un éventuel acquéreur.
Les autres paramètres pourront être valorisés au moment de la négociation. De fait la personnalité de l’acquéreur a son rôle à jouer. Ses attentes en termes de revenus ou sa capacité à faire prospérer l’entreprise seront des facteurs influençant le prix d’achat. Le recours à un organisme financeur est une garantie car il requiert une projection dans l’avenir.
L’évaluation par analogie constitue donc une base claire pour une bonne négociation mais doit être complétée. Ainsi on peut ajouter la méthode patrimoniale qui donne une estimation de la valeur actualisée des biens possédés par l’entreprise ou la méthode des flux futurs actualisés qui donne la capacité de dégager de la trésorerie.
DD
Sur le même théme, la rédaction vous recommande : Comment mesurer objectivement la valeur d’un réseau de franchise