Il convient donc dans un premier temps de chiffrer les besoins financiers. Cela peut être assez simple lorsqu’il s’agit de demander un prêt pour acheter une machine outil par exemple, naturellement il peut également s’agir d’opérations plus complexes comme un investissement immobilier ou l’adjonction d’une activité nécessitant alors la présentation d’un budget prévisionnel (en savoir plus ici) dont le plan de financement n’est qu’un des composants.
En termes de besoins, il peut s’agir notamment de brevets, de cautionnement, de matériel de production ou de transport, de mobilier, ou encore de besoin en fonds de roulement.
Une fois les besoins établis, le plan de financement doit permettre de proposer des solutions répondant aux besoins. Bien souvent il s’agira de répartir le besoin entre financement externe, et alors par quel biais, à quel coût, et autofinancement.
La règle d’or est que les besoins de financement doivent être égaux aux ressources du plan.
Pour les créateurs d’entreprise, le soin apporté au budget prévisionnel aura un impact sur les possibilités d’emprunt, mais pas seulement. L’organisme prêteur accordera une attention particulière à d’autres éléments tels que les avoirs de l’emprunteur, sa connaissance de l’activité dans laquelle il souhaite se lancer (difficile d’ouvrir une boulangerie si vous n’avez aucune expérience dans ce domaine par exemple), son secteur d’activité (certains secteurs sont bien moins financés que d’autres) ou la localisation de son point de vente pour les commerçants (vous aurez bien entendu plus de facilité à convaincre si votre local se situe en centre ville ou dans une rue très passante).
Ceux qui sont déjà à la tête de leur activité devront également connaître leur EBE (Excédent Brut d’exploitation) et leur CAF (Capacité d’Autofinancement) qui sont des indicateurs que le prêteur regardera avec attention. Le bénéfice attendue de l’investissement (par nature un investissement est une dépense qui permet d’obtenir un avantage économique futur) entrera également en jeu, et alors la logique sera à peu près la même que celle du budget prévisionnel : les hypothèses retenues devront pouvoir être justifiées et même défendues le cas échéant.