L’évolution du marché bancaire et des orientations sécurisantes
La crise est passée par là et les Normes Bâle I, II et III imposent aux banques de justifier de fonds propres toujours plus importants en fonction des crédits accordés. ratios de solvabilité et la mise en place de ratios de liquidité.
Les ratios de solvabilité rapportent les capitaux propres à la somme des risques pondérés enregistrés au bilan. Il s’agit en gros de s’assurer que la banque est capable de faire face à une baisse de valeur de ses actifs ou à des demandes de retrait de fonds de la part de ses clients. Les ratios de liquidité assurent du refinancement des banques.
Il existera deux ratios : le LCR pour le court terme (capacité d’affronter une crise de refinancement à un mois grâce à un coussin de liquidités) et le NSFR pour le moyen terme (le besoin de refinancement à un an doit être inférieur aux ressources).
La diminution des libertés a modifié l’offre bancaire
Les banques ont fait le choix d’offrir de plus en plus de services à un public toujours plus large et aux particuliers (opérations bancaires simples et peu risquées mais génératrice de profit comme les cartes bancaires, les forfaits téléphoniques, les contrats d’assurance, crédit à la consommation, etc…).
Les banques se sont concentrées sur ce marché plus lucratif et ont négligé celui des petites entreprises qui représentent plus de risques à court et moyen terme sachant que selon une étude de l’APCE un tiers des entreprises ne passent pas la barre des 3 ans.
De moins en moins d’investissement sur ce créneau Compte tenu du risque encouru par une banque en accordant un crédit à un entrepreneur, les contraintes sont de plus en plus dures, les contrôles plus longs : il faut de plus en plus de temps pour un chef d’agence ou un responsable clientèle pour étudier un dossier –il doit aller très loin dans la recherche d’informations – et il n’a plus comme il y a quelques années de marge de manœuvre financière. C’est ainsi que ce profil de client intéresse de moins en moins les banques classiques.
Cependant, certaines ont créé des pôles spécialisés dans ce domaine et d’autres vont jusqu’à sous-traiter à des courtiers Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de Paiement pour étudier les dossiers. Du côté du demandeur, beaucoup d’attente et des dossiers de plus en plus lourds et du côté des banques peu de réactivité et des démarches longues.
Pourquoi choisir de confier son projet de finance à un courtier spécialisé
Savoir où trouver les fonds s’apparente aujourd’hui à un parcours du combattant pour un novice en négociation financière et en dehors des organismes d’état, crédit solidaire ou de fonds privés, c’est encore le secteur bancaire qui accorde les prêts les plus importants. C’est pourquoi de plus en plus de porteur de projet s’adresse à des courtiers Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de Paiement. Des professionnels qui connaissent les rouages du secteur et sauront donner les bons arguments.