FIDAL, cabinet d’avocats d’affaires a mené une étude sur la transmission et la pérennité de l’entreprise.
Cette étude aborde les questions et les enjeux liés à la complexité d’une transmission d’entreprise qui vont déterminer la sauvegarde à la fois du patrimoine propre mais aussi les emplois qui en découlent.
Le sondage a été effectué sur les thèmes suivants : Perception et attentes en matière de transmission de leur entreprise, identification des freins éventuels et évaluation des connaissances en matières d’outils juridiques et fiscaux et des précautions nécessaires face à un cas de force majeure avant la transmission envisagée. L’analyse de l’enquête montre que la complexité juridique perçue par les dirigeants constitue non seulement un frein à la transmission de leur entreprise, mais également à l’anticipation des mesures à mettre en œuvre.
Assurer l’avenir de l’entreprise avant tout
51% des chefs d’entreprise déclarent se préoccuper de l’avenir de leur entreprise avant de se soucier du prix auquel ils la céderont ou bien des revenus financiers qui leur seront versés à la suite de cette cession. Pour seulement 20% des répondants, la transmission d’entreprise est d’abord perçue comme l’opportunité de réaliser un bénéfice financier.
Entre 50 et 59 ans, c’est l’âge selon une très grande majorité des chefs d’entreprise (83,5%) où il apparait nécessaire de s’en préoccuper. En effet, 52,3% considèrent qu’il faut le faire entre 55 et 59 ans et 25,7% pensent même que l’âge idéal se trouve entre 50 et 54 ans, ce qui va à l’encontre d’une idée reçue qui veut que les chefs d’entreprises ne veulent pas lâcher leur entreprise.
Concernant le repreneur, 60% des chefs d’entreprise souhaitent transmettre leur entreprise à une personne en maîtrisant les rouages : un membre de la famille pour 29% d’entre eux, une personne du métier (21%) ou un salarié de l’entreprise (9%).
Le poids et la complexité des régimes fiscaux et juridiques montrés du doigt
Le poids de la fiscalité, la complexité des régimes juridiques et fiscaux sont cités parmi les freins majeurs à la transmission d’entreprise Selon 44% des chefs d’entreprise interrogés, le poids de la fiscalité, la complexité des régimes juridiques et fiscaux ou des situations patrimoniale et matrimoniale constituent les principaux freins.
L’incertitude économique recueille 22% des réponses, suivi à 18% par l’absence de repreneurs et à 16% par les difficultés de financement rencontrées par ces derniers. 41% des chefs d’entreprise n’ont mis en place aucune action pour assurer la pérennité de leur entreprise en cas de force majeure (décès, incapacité, divorce), exposant leur entreprise à subir de graves problèmes, alors même que certains outils juridiques simples peuvent se révéler très efficaces.
115 dirigeants d’entreprise de plus de 50 ans ont participé à l’enquête (83,7% des PME et 16,3% des ETI (entreprises de taille intermédiaire). 61% d’entre elles comptent moins de 50 salariés et 39% plus de 50. Parmi elles, 24,5% dans le secteur de l’industrie hors agroalimentaire, (22,7%) le commerce, (19,1%) la construction / immobilier, (16,4%) les services aux entreprises, (8,2%) l’industrie agroalimentaire, (4,5%), les transports, (2,7%) la santé, (0,9%) les services aux particuliers et (0,9%) les banques – assurances.