Début avril 2015, le réseau de franchise Laforêt publiait une analyse trimestrielle du marché immobilier résidentiel en France. Un outil intéressant pour tous les professionnels du secteur et la confirmation que le paysage immobilier est marqué depuis janvier par une forte demande et une baisse des prix.
Hausse de la demande, stagnation de l’offre
Sans nul doute, avec des prix au niveau de ceux de 2010 et des conditions de crédit tout à fait favorables, le marché immobilier, après quelques vicissitudes se portent mieux. Ainsi au niveau de l’Hexagone, le nombre de nouveaux acquéreurs progresse de 6 % avec une hausse particulièrement sensible en Ile-de-France (+ 11 %). Les raisons de cette croissance : des taux d’emprunt historiquement bas qui selon Laforêt « contribuent à rendre de nouveau solvables certains acquéreuts, notamment les primo-accédants ».
A contrario, du côté de l’offre, les mises en vente de biens immobiliers restent à un bas niveau. Ainsi au niveau national, l’offre stagne à 0 %. Paris subit un léger recul de -1 %, l’Ile-de-France est à 0 % et seules les régions progressent très légèrement de 1 %. Précision, selon l’étude, « les mises en vente de nécessité (décès, séparation, mutation…) continuent cependant de rythmer le marché ».
Une forte demande pour les petites surfaces
Concernant les surfaces, Laforêt nous précise que le faible niveau de stock de petites surfaces laisse peu de choix aux acquéreurs de ce type de biens. Plus concrètement, on observe un fort contraste entre les petites et moyennes surfaces, qui se vendent de façon fluide, et les grandes surfaces ou les biens avec défauts, qui stagnent dans le stock des agences immobilières. Quant aux logements familiaux (maisons de plus de 250 m) et aux grands volumes (de type lofts), ils s’écoulent difficilement. Et ce du fait de charges d’entretien et de taxes plus élevées.
Une baisse des prix généralisée
Dans la lignée de 2014, la baisse globale des prix se poursuit au premier trimestre 2015. Cette évolution nationale se ressent fortement dans les régions, où la baisse atteint en moyenne – 1,2 %. A Paris, celle-ci est un peu plus limitée (- 0,9 %), avec un prix moyen au m²en-dessous de la barre 8000 euros à 7987 euros. Un recul légèrement inférieur (- 0,6 %) est observé en Ile-de-France, soit 3606 euros le m² en moyenne, principalement sur les appartements, tandis que les prix des maisons restent stables.
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