Et il ressort que les personnes interrogées évoquent principalement des raisons économiques, Les attentats de janvier n’étant que pour 13% des foyers une cause de la non fréquentation des CHR (Café, hôtel, restaurant).
Les segments de boissons pénalisés par la baisse de fréquentation des CHR
Pour une grande partie des boissons, les ventes de janvier à avril révèlent des baisses de volumes comparés à la même période en 2014. Les bières sont recul de 5%, dans le sillage de celui des bières de luxe (-12%) et bières spéciales (-7%) que la bonne dynamique des bières de spécialité comme les bières dabbaye, aromatisées et blanches (+3%), panachés (+3%) et sans alcool (+16%) ne fait qu’atténuer. les whiskies, tequilas et vodkas suivent la tendance en baisse de 6% sur les 4 premiers mois de lannée. Les liqueurs et spécialités sont à peine moins impactées (-4%).
En revanche, le rhum (+2%), le gin (+3%) et la cachaça (+21%) sont à nouveau en progression, comme au début dannée 2014.
Les boissons sans alcool sont en baisse de 6% jusqu’a -9%, comme les colas et les sirops. Les jus et smoothies, avec une évolution de -7%, et les boissons aux fruits, avec -5 % sont logés à la même enseigne.
Une consommation chez soi entre amis ou en famille plutôt qu’à l’extérieur
62% des consommateurs interrogés ont bien le sentiment que les sorties de leur foyer ont été réduites lors du 1er semestre 2015 un score dautant plus fort que le foyer appartient aux classes modestes (69%), alors quil nest que de 55% chez les ménages aisés.
Ces consommateurs évoquent presque tous (91%) des raisons économiques pour cette diminution des sorties. Trois quarts dentre eux disent avoir baissé la fréquentation des bars, restaurants ou cafés au profit de soirées entre amis, chez soi ou chez les autres autant pour des raisons budgétaires que pour retrouver une plus grande convivialité.
Reste à savoir si ce recul est conjoncturel et ponctuel ou s’il continuera dans le temps. En attente d’une nouvelle enquête à sortir bientôt.