L’emplacement a beaucoup moins d’importance, ce qui compte c’est la communication, les prescripteurs, le choix présenté, le service offert, les prix proposés Aujourd’hui les sites internet permettent une bonne diffusion de l’information utile. Le système de fidélisation et de parrainage pourra être très porteur.
Un autre cas atypique est la création d’un commerce dans une zone excentrée ou rurale (moins de 2 000 habitants). Le plan cadastral peut parfois induire en erreur : un carrefour n’est pas toujours le meilleur endroit par exemple.
Pour ce type d’emplacement, la zone de chalandise est difficile à estimer. Hormis les commerces de première nécessité, une activité commerciale isolée cumule le manque de notoriété avec le manque de réflexe conditionné chez les consommateurs potentiels pour venir au magasin. De plus les clients peuvent être soupçonneux vis-à-vis d’un commerce unique, sans concurrence pour comparer. Ici on bénéficie parfois d’une clientèle de passage et la cohérence de l’offre commerciale fera la différence dans un environnement peu concurrentiel.
En zone rurale, il ne faut pas négliger le handicap d’une faible densité de population et de l’isolement : en dessous de 500 habitants même une épicerie n’est en général pas viable, d’autant qu’en moyenne une grande surface est nuisible pour un commerce de détail au moins jusqu’à 15 Km !
Il est donc bon de faire une bonne étude d’implantation
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